Un coq sinon rien
L’éditeur Mangetsu avec sa nouvelle recrue espère conquérir les fans de One punch-man ou des amoureux dont j’en fais partie de la franchise WTF ! Chez Akata. Alors poulet royal ou poulet cramé ? Réponse maintenant !
Kenji est un coq aventureux, un peu comme David Carradine dans la série Kung-fu. Il va sillonner le Japon à la recherche du monstre qui a tué sa sœur. Car dans ce monde, des humains se transforment en monstres, les « Kiju ». Des créatures qui semblent comme dans le manga Jagaaan être transformées suite à une pression sociale. Dans ce premier tome, notre gallinacé va affronter différents Kiju qu’il va battre avec la même facilité que Saitama dans le manga one punch man.
Le mangaka Shu Sakuratani est habitué aux gros monstres. Dans sa précédente œuvre, T-dragon débuté en 2015, son héros Nakamaru Koutarou chercher à sauver son jeune frère par un mystérieux virus. L’action se passe de nos jours et Nakamaru va rejoindre une organisation qui cherche à capturer les personnes transformées en monstre pour concevoir un antidote.
Ce qui est flagrant dans Coq de baston est le décalage entre un dessin méticuleux et réaliste avec le propos du manga. La force du récit de Sakuratani est ce savant mélange d’humour, d’action et d’émotions. L’histoire se concentre sur la psychologie des personnages et leurs attentes plus que les combats. L’introduction du nouveau personnage à la fin du manga annonce du très bon pour la suite. Si vous aimez des dessins à la Hokuto ho Ken, un humour à la one punch man, mais aussi à Gon, le tyrannosaure, ne boudez pas votre plaisir. C’est une réussite ! À ce jour seulement 3 tomes sont sortis au Japon et la série est encore en cours.
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