Je suis quasiment sûre que lors d’une de vos visites dans votre librairie vous êtes tombé sur la BD « Dent d’ours T1 ». Pour certains d’entre vous, attirés par le thème de l’aviation mis en avant sur la couverture, vous vous êtes jetés dessus en espérant y trouver tous les ingrédients de l’aventurier aviateur. Pour d’autres, comme moi, moins sensibles au charme de ces moyens de locomotion à ailes, vous avez détourné la tête poliment pour vous orienter plus vers les titres et séries gracieusement conseillés par vos blogueurs préférés (oui oui, nous-même !).
Et bien pour ces derniers, faites demi-tour, relevez la tête, faites même amende honorable si nécessaire (ce que je fais ici…) et saisissez d’emblée les deux tomes de Yann et Henriet. Rentrez chez vous en vitesse, installez un fauteuil confortable au soleil et réjouissez-vous car vous allez être transporté dans un univers nouveau.
Oui, Dent d’ours a pour thème principal l’aviation en temps de guerre. Mais, en toute logique, qui dit thème principal, dit thèmes secondaires.
Au départ, nous suivons les aventures de trois comparses : Hanna, Werner et Max, tout trois silésiens. Leurs forces, qui deviendront leurs faiblesses, sont leur rêve de devenir pilote de l’air et leurs différentes origines : Hanna et Werner sont allemands et Max est juif polonais. En quoi la combinaison des deux précipita leur séparation ? La silésie est sous domination allemande et la seule façon de pouvoir prendre des cours de vol et de passer son brevet est de s’inscrire dans les jeunesses hitlériennes.
Ainsi débuta l’endoctrinement d’Hanna et de Werner et la fin d’une amitié qui paraissait indéfectible.
Je vous laisse découvrir cette série et espère secrètement que comme moi, vous reviendrez sur vos préjugés et saurez reconnaître le talent de Yann (scénariste) et Henriet (illustrateur).
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