Et hop c’est reparti pour le point manga mensuel, au programme de cette article la série Food Wars (ou Shokugeki no Soma pour les connaisseurs). Un autre manga dit ‘’culinaire’’ ou la nourriture sera à l’honneur.
Cette histoire nous entraine dans le quotidien de Sôma, un adolescent dont le rêve est de devenir le chef cuisinier du restaurant familial et de la sorte surpasser les talents culinaires de son père. Alors qu’il vient juste d’être diplômé au collège, son père Jôichirô ferme le restaurant pour partir officier aux États-Unis. L’esprit de compétition de Sôma va alors être mis à l’épreuve par son père qui lui conseille de rejoindre une école d’élite culinaire, où seuls 10% des élèves sont diplomés. Notre jeune héros parviendra-t-il à atteindre son objectif ?
Les Japonais et la cuisine c’est toute une histoire. Moult mangas existent sur ce thème comme par exemple la série Toriko, manga mélangeant cuisine et baston, ou encore la série Yakitate Japan, utilisant le pain (oui oui le pain du boulanger) comme élément central, ou encore dernièrement Hell’s Kitchen qui mélange fantastique et cuisine. Avec Food Wars, nous tomberons dans un récit un peu plus réaliste que ceux précédemment cités. Même si la cuisine proposée par les jeunes étudiants surpassent de (très très très) loin le niveau d’un chef multiplement étoilé mais bon passons. Sans toute cette démesure, le manga deviendrait vite plat. Le rythme justement est excellemment bien géré grâce au suspens entretenu jusqu’au moment suprême où les plats sont dévoilés aux jurys.
Une fois les dits plats révélés, vient le moment de la dégustation. A ce moment précis, le manga atteint le point d’orgue du grand n’importe quoi. Allez savoir pourquoi, mais chez nos amis nippons, manger des mets exceptionnels leurs donnent envie de se déshabiller. Attention point de misogynie, car autant les hommes que les femmes finiront en costume d’Adam et Eve (ou presque à quelques volutes de fumées près et/ou feuilles de vignes cachant certaines parties de l’anatomie je vous rassure).
Bon, passé cet aspect loufoque, Food Wars propose, en fin de volume, une liste de recette abordée dans le tome ainsi qu’un lexique culinaire. Lexique bien utile croyez moi, car personnellement, je ne connais strictement rien (ou si peu) aux différents ingrédients utilisés en Asie.
En bref, si vous souhaitez saliver (étrange comme formulation mais bon, passons) et passez un agréable moment, n’attendez plus et venez goûter à ce délicieux manga signé Tsukuda Yuto et Shun Saeki, édité par Kaze.
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