Pour bien commencer cette année 2015, je suis partie à la reherche active de la bande-dessinée qui entrerait à son tour dans votre Bédéthèque Idéale. Et quelle ne fut pas ma surprise : j’ai trouvé une série entière !
Un OVNI au format à l’italienne, créé par Môsieur Emile Bravo, composé de 4 albums encore disponibles et dont les dates de publication vont de 2004 à 2012. J’ai nommé… Les Ours Nains !
Plus exactement, « Mais qui veut la peau des ours nains? », « La belle aux ours nains », « La faim des sept ours nains », « Boucle d’or et les sept ours nains ».
Ces quatres BD sont arrivées dans le rayon grâce aux doigts magiques de ma collègue qui les a recommandées. Lorsqu’elles ont débarquées sur notre table, avec leur format particulier et leur air de ne pas y toucher, je suis restée dubitative…voire devenue méfiante. Ma curiosité a tout de même pris le dessus et me voilà penchée sur les planches d’Emile Bravo avec tous les a prioris du monde : les aventures de Jules, dans mon souvenir, c’est bon mais quand même, là il s’attaque aux contes classiques ! (Oui j’avais réussi à comprendre que différents pesonnages étaient évoqués dans les titres… J’y reviendrai plus tard). Et en plus, il fait plusieurs « tomes », il exploite le filon à fond, du coup je suis quasi sûre que certains sont bien moins bons.
Et malgré tout ça, j’ai ri, beaucoup ri. Chacun des êtres mythiques de notre enfance sont revisités par la plume fine, parfois acerbe et le trait de crayon précis et drôle d’Emile Bravo.
Les 7 nains sont des ours, ils meurent de faim. Ils n’ont qu’une vache qu’ils veulent vendre pour acheter du pain et du miel mais ils confient cette tâche à l’équivalent de Simplet. Catastrophe ! Il croise un vieillard vouté et effrayant qui lui propose de lui échanger contre un haricot magique. Terrifié, il accepte et signe ainsi le début d’aventures plus dangereuses les unes des autres. Lui et ses frères seront confrontés au chat botté voleur, à Hansel et Gretel assassins, à Cendrillon jalouse et la Belle au Bois Dormant femme au foyer. Et pas que !
Et le pire (ou le mieux), c’est que c’est pour les enfants dès 6 ans…
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