Il y a de cela un mois, les 7, 8 et 9 janvier, plusieurs attentats étaient perpétrés en France. Nombreuses ont été les victimes : des artistes et des collaborateurs du journal Charlie Hebdo, des employés d’un magasin d’alimentation casher, des clients de ce même magasin et des policiers.
Une solidarité internationale s’est développée pour soutenir (moralement et économiquement) les familles des victimes. Dans ce cadre, le monde de la BD s’est également mobilisé, spontanément, et a décidé de faire d’une pierre, trois coups : soutenir financièrement les proches des 17 victimes, faire valoir leur droit au dessin et, enfin, rendre hommage aux illustrateurs de Charlie Hebdo et aux êtres humains qui sont morts dans cette tuerie.
De cette unité nait la bande dessinée : La BD est Charlie. 183 dessins de 173 auteurs (renommés ou moins) sont réunis dans un album coédité (entre autres éditeurs : Glénat, Futuropolis, Casterman, Fluide Glacial). Chaque auteur fait ainsi part de son émotion et aide, avec ses moyens, ceux qui restent et qui doivent réorganiser leur vie.
Nous y retrouvons, parmi un grand nombre, Blutch, Lupano, Crumb, Delisle, Larcenet, Pétillon, Trondheim, Zep…
Les auteurs/dessinateurs, éditeur, diffuseurs ont donc décidé de reverser l’intégralité des bénéfices aux familles des 17 victimes. Quant aux imprimeurs, papetiers et distributeurs, ils ont travaillé à prix coûtant. Le SNE est à l’initiative de ce projet.
Une solidarité qui est importante à reléguer dû à la puissance de sa solidarité et à sa générosité.
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