En tout premier propos, et parce que la politesse est quelque chose d’important, je vous souhaite une excellente année avec tous les bons voeux qui y sont traditionnellement rattachés.
Ce début d’année 2015 commence très calmement au niveau éditorial, j’ai donc dû, comme à diverses reprises, me pencher vers d’anciennes productions. C’est comme cela que je me suis enfin décidée à lire les deux tomes de John Tiffany (tome 1 : parution en septembre 2013, tome 2 : paru en octobre 2014).
John Tiffany est un homme plutôt grand, musclé, brun ténébreux, une mâchoire carrée et des poings parfaitement sculptés. Le stéréotype du chasseur de prime sexy et fort en d’autres termes. Enfant, il rêvait d’être accepté dans une école d’art ou d’architecture, ou mieux encore, d’être une rock star. Mais pour financer ces études de haut vol, il fallait de l’argent. C’est comme cela qu’il devint chasseur de primes et qu’il tua sa première cible : la tueuse au club de golf, qui valait la modique somme de 100’000 dollars…
Depuis, il multiplia les succès jusqu’à la capture mortelle de O Animal. En apparence simple gangster tueur, il s’avèrera finalement être le bras droit d’un homme bien plus puissant : le professeur Barath, dont le seul objectif est la fusion entre tous les groupes terroristes et criminels du subcontinent indien… Le genre d’homme qui ne laisse pas passer un tel affront…
John Tiffany devient donc la cible, représentant la plus grosse somme qu’il soit : 2’000’000 de dollars. Et étrangement, les chasseurs de primes du monde entier ont toujours un coup d’avance. A croire qu’une taupe figure parmi les quatres seules personnes proches de notre héros !
Si seul et pourtant si mal accompagné…
Une série « policière » assez rythmée, un dessin de qualité qui retrace les expressions et les caractères de façon très précises, et une intrigue intéressante. Mais ce coup-ci, à la différence de mes articles précédents, je vais entamer un « mais ».
Mon « mais » porte principalement sur l’évolution du personnage principal : il tombe amoureux d’une prostituée, très « Pretty Women » mais finalement pourquoi ne pas reprendre des situations qui marchent ? Par contre, en ouvrant son coeur il ouvre une sorte de boîte de Pandore sur ses émotions. Et c’est là que le bât blesse… Certains passages m’ont semblé trop accentués, trop « larmoyants », plus particulièrement dans le tome 2.
Rassurons-nous tout de même, cela n’affecte pas la qualité générale de ces BD et je vous invite tout de même à la découvrir !
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