Ca y est, IL est revenu. Non, je ne vous parle pas de ce film des années 90, avec ce clown qui nous effrayait tellement (aujourd’hui, on aurait du mal à rester concentré tellement le masque nous intriguerait : latex? Plastique? Sur mesure?).
Je reprends, IL est revenu, le grand, le fort, le drôle….le BOUZARD ! Souvenez-vous, je retraçais son parcours dans ma chronique de la bédéthèque idéale pour vous introduire au mieux sa magnifique oeuvre « Autobiography of a Mitroll ».
Et bien, quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai eu entre mes mains cette semaine sa nouvelle (psych-)analyse de sa vie : Moi, BouzarD ! Et il l’affiche haut et fort : il parle de LUI, lui Guillaume Bouzard et surtout lui, auteur de BD ô combien émérite.
Donc, je reprends une fois encore (l’inconvénient de trop de pérégrinations intellectuelles : ça nous perd….). J’ai cet album, 61 pages, posé délicatement sur mon bureau et je m’interroge : quand même…beaucoup de pages… Tiens, sympa le jeu de mot du titre…je lis… je ne lis pas… Parce que tout de même, une autobiographie (une qui a l’air vraie ce coup-çi, cf article précédent), c’est une importante prise de risques. Et s’il ne me faisait plus rire ? Et si je le trouvais fade ? Pire, lourd, pathétique, triste ? Ce serait un élément de ma bédéthèque idéale qui partirait en fumée, tout un pan de ma culture…
Bon, je stoppe le suspense, OUI je l’ai lu, et OUI il était…Fendard! (d’où le « IL est revenu en majuscules!)
Bouzard se dévoile, c’était le but, mais surtout il nous permet d’être témoin des difficultés que rencontrent les écrivains : la page blanche immaculée qui refuse de se laisser salir… l’entourage qui associe écrire à procrastiner…et l’éditeur qui vous assène de coups de téléphone jusqu’à votre dernier souffle.
J’ai ri, parfois juste souri, mais cela est anecdotique. Le ton est bon, les répliques puissantes tout en n’étant parfois que dans la suggestion et l’album de toute beauté. J’aime cet univers et je vous pousse, une fois encore (la persévérance…) à vous laisser séduire.
Ah et encore un grand bravo pour le titre et sa mise en forme, j’adore !
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