Retour sur Negalyod
Le premier opus dont nous ne pensions pas qu’il en soit un nous avait enchantés. L’histoire de ce berger qui vient dans la grande ville pour se venger de ceux qui avaient tué son troupeau était particulièrement réussie. La symbolique de la capitale qui conservait toute l’eau pour eux asséchant le reste de la planète était très bien amenée.
Et bien nous voilà repartis, mais cette fois la planète n’est plus un désert, mais un océan comme dans le film waterworld avec Kevin Costner.
Negalyod : le dernier mot tome 2 de Vincent Perriot chez Casterman
Comme mentionné dans l’introduction, Le monde n’est plus qu’une vaste étendue d’eau. Les survivants dont le héros et l’héroïne du premier en font bien sûr partie ont deux filles. Jarri et Korienzé ont eu Naneï et Iriana. Celles-ci ont développé deux aptitudes différentes. Jarri connaît la maîtrise des armes quant à Iriana, elle, possède des dons surnaturels compensant sa cécité de naissance. Toute la famille vit sur l’île d’Andamanis. Une île composée de bateaux attachés les uns aux autres. Un havre de paix jusqu’à ce que des pirates attaquent l’île. Bien décider à se venger, Korienzé va infiltre les pirates pour se venger de l’attaque.
Il revient et il n’est pas content!
Sur ce qui m’étonne avec le diptyque de Negalyod, c’est la simplicité du pitch en apparence. Quand je les conseille aux clients, je me dis : « C’est trop convenu, ils ne vont pas aimer ». En réalité, ils en redemandent, car Vincent Perriot expose des grandes symboliques via un pitch très simple. Comme pouvait le faire Votaire avec son Candide. Ce deuxième opus ne déroge pas à la règle et nous offre une aventure ésotérique aussi bien réussie que le premier. Sans hésiter, cette histoire amène sa brique dans le mur de la bande dessinée de science-fiction.
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