Fiction ou réalité ?
C’est la question que l’on se pose lorsqu’on ouvre un Bastien Vivès à part bien sûr Corton Maltese. Le Festival International d’Angoulême a été rarement le cadre d’une bande dessinée. Pourtant la Mecque de la bande dessinée a lieu tous les dernies week-ends de janvier sauf en cas d’épidémie mondiale. Bref, nous ne sommes pas là pour parler d’Angoulême mais de la nouvelle bande dessinée de Vivès.
Jim bien ou jim pas
C’est la question qu’on se pose à la première lecture de l’œuvre de Vivès. Une histoire d’amour sur fond de neuvième art. Des personnes fatiguées par leur routine professionnelle ou sentimentale. L’étrange goût d’une histoire scénarisée par l’auteur Jim nous vient la surface. Mais voilà, le héros n’est pas beau, il est normal. C’est un auteur de bande dessinée avec une famille. Il vient dédicacer comme ses collègues, comme chaque année. Les autographes s’enchaînent pour lui jusqu’à ce qu’une lectrice vienne dédicacer pour son mari. Cette personne ne laisse pas l’auteur indifférent. Il la recroise avec son mari lors du cocktail d’auteurs. Ils discutent et commencent à s’apprécier. Une idylle d’un week-end est-il possible ?
Le dessin de Vivès toujours aussi agréable nous plonge dans cette histoire qui semble n’être pas une fiction. Nous découvrons pour ceux qui ne connaissent pas, l’envers du décor du célèbre festival mais aussi les rues de la ville et ses lieux de rencontre. Une approche intéressante de la lassitude qui peut s’installer dans le couple. Dans son précédent récit, c’était un chemisier qui déclenchait une succession de prise de conscience de la part de l’héroïne sur son couple. Un ouvrage intéressant qui fera sourire en particulier ceux qui connaissent bien le milieu des chasseurs de dédicaces.
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