L’avant The boys
Une péripatéticienne super-héroïne
Le temps de la neige arrive ainsi que les boules sur les sapins et les futurs cadeaux sous le sapin. Akileos décide de ressortir une pépite de Garth Ennis qui décidément devient le scénariste de comics dont les œuvres sont les plus licenciées chez des diffuseurs différents. Qui aurait pu croire qu’un tel scénariste devienne aussi populaire et ses œuvres autant adaptées ? Vu les résultats, nous n’allons pas nous plaindre.
Un extra-terrestre voyeur et libidineux donne des supers-pouvoirs à une prostituée. Celle-ci devra être coaché par une sorte de justice league afin qu’elle soit une super-héroïne conforme. Un défi pour les deux camps…
Sortie 4 ans avant sa série (en Amérique) The boys, Garth Ennis posait déjà le ton. A la différence près qu’ici les héros sont naïfs et non des psychopathes en puissance. Le personnage principal est vite attachant par son côté réaliste. Elle a une vie et des problèmes. Cette « pretty woman » va tout de même essayer, sans grandes convictions, de devenir un modèle d’héroïsme.
Une histoire jubilatoire que Garth Ennis s’amuse à augmenter l’intensité à chaque épisode. En bonus, cette réédition propose une histoire inédite. Un duel intéressant avec une autre prostituée qui « gagne » aussi des super pouvoirs. La fin est d’ailleurs très réussie. Le dessin d’Amanda corner (toujours encré par Jimmy Palmiotti) se reconnaît au premier coup d’œil. Beaucoup de gens la connaissent sur les séries récentes DC comme Power girl et Harley Quinn. Son style ici est forcément plus trash.
Classé numéros 4 par Aaron Duran des meilleurs romans graphiques sortis en 2000, The pro doit toujours devenir un live action dont les droits sont chez Paramount. Un parfait cadeau pour cette fin d’année !
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