Sandman, Stardust, Coraline, De bons présages, écrivain, biographe, scénariste de série télévisées et de comics, tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à la fantasy et à la bande dessinée, ont lu ou entendu parler du travail de Neil Gaiman.
Né en 1960 à Porchester en Angleterre, Neil Gaiman s’intéresse de très près à la fantasy et à l’écriture dès son plus jeune âge et c’est avec Alan Moore qu’il décide de se lancer dans le comic.
67 prix plus tard en une quarantaine de récits ou participations, il est reconnu comme l’un des auteurs les plus prolifique et original du milieu.
Laissant son travail sur la bande dessinée à mes collègues bien plus compétents que moi dans ce domaine, nous allons nous pencher sur ce qui est aujourd’hui certainement le livre le plus connu de Gaiman, d’autant plus depuis l’adaptation tv :
American Gods se passe au Etats-Unis et part du principe que le pays étant une terre d’accueil depuis toujours, chaque nouveau peuple ayant posé le pied sur le rivage y a amené ses croyances et divinités. Seulement, ces peuples-là ne sont plus forcements encore représentés.
Que deviennent donc ces Dieux ?
Ils traînent, se lamentent, faiblissent, se servent de leur derniers pouvoir pour se reconvertir dans des métiers plus communs….
Dans ce contexte, nous suivons Ombre Moon, fraîchement sorti de prison en avance pour atteindre le lieu d’enterrement de sa femme.
En chemin, il rencontre un vieux baroudeur du nom de Voyageur qui semble en savoir bien plus sur lui et le monde qu’il ne veut bien en dire…
Road trip inter-états, mix des cultures, imagination débordante, faux-semblants, humour, réinvention des mythes modernes, American Gods c’est tout cela à la fois et bien plus encore.
Dieu de la mort reconverti en embaumeur, Dieu de la nuit travaillant dans un abattoir, Déesse de l’amour racolant les hommes dans les petites annonces, c’est un point de vue négatif et pessimiste qui nous est présenté sans pour autant tomber dans les travers irrespectueux qu’il aurait été facile d’atteindre.
L’écriture vous surprendra et n’espérez pas avoir moins de questions que de réponses à la fin du livre…
Extrait : Quand on dirige une entreprise de pompes funèbres, on ne s’enquiert jamais de la santé des gens. Ils pourraient croire qu’on cherche du travail.
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