Petite sélection pour les fêtes de ces polars, romans noirs et autres thrillers faisant hurler de rire entre deux meurtres:
Peter Brown est interne dans un hôpital de New-York, un docteur plutôt cynique et compétent qui n’hésite devant rien pour soigner ses patients.
Mais il est aussi un ancien tueur de la mafia qui se cache dans le programme de protection des témoins depuis des années ! Enfin, jusqu’à ce que l’un de ses patients ne le reconnaisse et que la traque ne reprenne.
Entre Dr. House et les Sopranos, ce livre peut faire hurler de rire, glacer le sang et vous apprendre à faire une autopéronectomie !
On rit et on apprend des trucs, que veut le peuple?
Quand on est tueur à gage et que l’on se retrouve à devoir abattre notre cible dans un camp de nudistes, où cache-t-on l’arme ?
A cette problématique déjà fort peu banale, se rajoute une galerie de personnages décalés et originaux sous la plume toujours aussi subtile et absurde de Carlos Salem.
On en viendrait presque à plaindre notre héro bien peu chanceux.
Ce qui n’est pas dans le style de Leticia, c’est que quelqu’un veuille la tuer. Quelqu’un qui n’ait pas été marié avec elle, je veux dire.
Peut-être le plus nerveux de cette sélection et celui qui se rapproche le plus d’un thriller cinématographique. Le livre nous propose de suivre Lennon, un chauffeur pour braqueur dans la ville de Philadelphie.
Le casse tourne mal, Lennon s’en sort, mais non sans avoir écrasé une femme avec son landau et perdu ses deux partenaires au passage.
une course poursuite s’engage entre lui et plusieurs protagonistes et c’est un humour noir latent qui flotte tout le long du récit raconté à un rythme effréné.
Lorsque le célèbre interprète du plus cynique des docteurs prend la plume pour nous écrire un polar entre l’espionnage et la traque, on ne s’attend pas à ce que l’humour soit en reste.
Constamment parsemé de cet humour anglais si caractéristique et si intelligent par l’auteur: Vous pouvez la commander de n’importe quelle couleur, à condition que vous voulez vert olive. Le livre se lit facilement, malgré la lourdeur du sujet et les nombreuses informations requises pour le comprendre.
Certaines descriptions sont également simplement originales et suffiraient à rendre le livre attrayant:
Son costume était tellement neuf que la couturière faisait encore un plis à l’ourlet du bas.
On ne présente paradoxalement plus l’auteur anonyme de la série du Bourbon Kid, initiée par son premier livre: Le livre sans nom.
Un univers décalé, absurde, à l’humour grivois et au comique de répétition bien trouvé, c’est un véritable renouveau dans le genre fantastique.
références pop-culture en masse, style très cinématographique et descriptions plutôt rythmées, cette série est presque un genre à elle toute seule.
– Donc tu es la seule personne au monde à posséder une main en métal?
– Ouais, juste moi et Luke Skywalker.
Le livre est également capable de basculer dans l’horreur pure en quelques lignes tout en gardant son côté décalé: Elle était assise à sa table comme à son habitude, mais elle avait beaucoup, beaucoup changé. Principalement parce qu’elle n’avait plus de tête.
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