Besoin d’un peu de réconfort ? Envie d’une lecture qui réchauffe le cœur ? Inutile de chercher plus loin : j’ai ce qu’il te faut.
Il y a environ deux semaines, je suis tombée sur la publication d’une booktubeuse qui proposait une lecture commune autour d’un roman étrangement nommé Beignets de Tomates Vertes, joliment réédité par les éditions Cherche Midi à l’occasion de la parution toute récente de la suite Retour à Whistle Stop. Elle nous promettait une lecture douce et réconfortante, et comme c’est ce dont on a tous un peu besoin en ce moment, je me suis dit « oh tiens, pourquoi pas ? » Ce jour là justement, on venait de recevoir les deux fameux romans à la librairie (coïncidence ?)
Quelques heures plus tard, me voilà donc de retour chez moi, installée dans mon fauteuil préféré, avec ma couverture en « pilou-pilou », un thé et Beignets de Tomates Vertes entre les mains, sur le point de vivre mon plus gros coup de cœur livresque depuis bien longtemps.
15 décembre 1985, Birmingham, Alabama. Evelyn Couch, une américaine d’une cinquantaine d’années, accompagne son mari Ed venu rendre visite à sa mère dans la maison de retraite où elle a été récemment placée. Evelyn, ne s’entendant que très moyennement avec sa belle-mère au caractère rude, préfère errer au hasard dans la résidence pendant qu’Ed s’entretient avec sa maman. C’est alors qu’une vieille dame, une certaine Ninny Threadgoode, l’aborde et commence à lui raconter des anecdotes de sa jeunesse. Rapidement, une amitié se noue entre les deux femmes et Evelyn, qui tout comme nous se laisse complètement emporter par les récits de Ninny, attend avec impatience que le dimanche arrive pour se rendre à la maison de retraite et en apprendre plus sur les aventures de tous ces personnages hauts en couleur appartenant à une autre époque …
En Alabama, dans les années 30, existe une petite bourgade au bord d’une voie ferrée nommée Whistle Stop. Là se trouve un café, tenu par Ruth et Idgie, qui accueille et nourrit tous les vagabonds et les crève-la-faim des environs. Le café devient un véritable lieu de convivialité, chaleureux et généreux en ces temps de misère. C’est un lieu de rencontre unique pour toute la ville, et l’on y forme une grande famille : coups durs et petits bonheurs du quotidien, tout y est vécu ensemble.
Chronique tendre d’une tranche de l’Amérique profonde qui défile sur plusieurs décennies, ce roman se lit comme une série d’anecdotes et d’épisodes entre lesquels se dessinent progressivement les destinées de tous ces personnages qui deviennent vite très attachants. Et même si le roman aborde des sujets difficiles comme la maladie, le deuil, la pauvreté et le racisme, il n’en reste pas moins profondément lumineux et optimiste. Ce que l’on en retient, simplement, c’est à quel point la vie peut être belle malgré tout (et cocasse aussi !).
C’est réconfortant, doux et nostalgique, très tendre sans jamais être mièvre. Un récit aussi drôle que touchant, qui te fera rire et t’arrachera probablement une petite larme à la toute fin. Pour ma part, cette lecture restera longtemps gravée dans ma mémoire, et j’ai d’ailleurs du mal à quitter le charmant petit monde du Whistle Stop Café.
Heureusement, le 4 mars de cette année est sortie la suite tant attendue de Beignets de Tomates Vertes : Retour à Whistle Stop ! Trente ans plus tard, Fannie Flagg nous ramène auprès d’une nouvelle génération de personnages, les enfants de ceux rencontrés dans le premier roman. L’occasion de repartir dans de nouvelles aventures mais aussi de découvrir des anecdotes inédites. Et si ce n’est toujours pas suffisant, il y a aussi l’adaptation en film de Beignets de Tomates Vertes par Jon Avnet, avec Mary Stuart Masterson et Mary Louise Parker, à découvrir …
Je te souhaite de belles lectures et te dis à très bientôt !
Marie.
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