La popularité de Ray Bradbury n’est plus à faire. Il est un monstre de la littérature de science-fiction mais aussi grâce à l’adaptation cinéma du célèbre « Fahrenheit 451 », la notoriété de ses œuvres s’est étendue vers un public plus large.
Ray Bradbury est né en 1920 dans l’Illinois. S’essayant depuis l’adolescence à l’écriture de nouvelles ou de romans d’anticipation principalement, son succès ne commença que dans les années 50 avec la parution de « Chroniques Martiennes », selon moi le plus fascinant. Suivront ensuite « L’Homme illustré » et le fameux « Fahrenheit 451 » en 1953. A partir de ce moment là, son nom et ses œuvres s’inscriront parmi les classiques de la littérature américaine et de toute la littérature du genre.
Un petit focus sur deux titres importants de sa bibliographie : « Fahrenheit 451 » évidemment …
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume.
Montag vit dans une société future où toute réflexion et source de questionnement sont bannis et punis. Considéré comme un acte antisocial, la lecture est proscrite. Chaque livre détruit, brûlé. Ce travail est celui de Montag, « pompier » de profession, au service de cette cause commune.
Seulement voilà, malgré son éducation formatée , Montag se met pourtant à rêver d’un monde différent. Il devient aussitôt un dangereux criminel impitoyablement pourchassé.
De sa plume fluide et poétique, Ray Bradbury nous fait entrevoir une société dans laquelle il nous est interdit de penser. Un texte puissant, visionnaire et résolument optimiste. Un classique incontournable.
« Chroniques martiennes » est quand à lui plus un recueil de nouvelles qu’un roman proprement dit. Cependant, l’histoire suit chronologiquement sont cours. Quelques centaines d’années peuvent séparer deux nouvelles à la suite. Chaque nouvelle correspond à une histoire en rapport à une date notée en début de texte.
Ce livre est tout simplement fascinant.
« Que diriez-vous si un martien vomissait sa vinasse sur le tapis de la Maison Blanche ? ».
L’Homme a détruit la Terre, le grand voyage vers Mars peut commencer. L’ambiance est étrange et angoissante. Le lecteur est happé, entraîné sur une planète hostile où l’homme a décidé d’y poursuivre son existence.
Les « Chroniques martiennes », où comment une simple curiosité scientifique devient un ardent colonialisme. L’Homme dogmatique dans toute sa splendeur. A lire absolument.
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