La maison d’édition Sonatine a, en quelques années, réussi à se faire une place plus que conséquente dans le marché de la littérature et du polar.
Avec des auteurs tel que Paula Hawkins ou encore R. J. Ellory, la maison parisienne peut se permettre d’alterner entre gros morceaux et livres plus discrets, mais toujours intéressants.
Ayant un catalogue restreint et toujours très bien prévu, faisons un rapide tour des noms qu’il faudra retenir tout au long de cette future année 2018:
18 janvier
Années 1930, Londres. Cameron McCabe travaille au montage d’un film, lorsque son producteur lui demande de couper toutes les scènes dans lesquelles intervient une jeune actrice, Estella Lamare. Elle joue pourtant un rôle de premier plan. McCabe a du mal à comprendre cette décision aussi surprenante que soudaine. Le lendemain, le corps sans vie d’Estella est retrouvé dans la salle de montage.
Roman inédit chez nous depuis sa publication en 1937, Coupez ! nous propose de sillonner dans les méandres du cinéma à travers un crime aux allures plus compliquées qu’il n’y paraît…
1968.
Élevé par son père, Jesse a toujours été un outsider au comportement inquiétant, rejeté par les autres enfants du village. Avec l’adolescence, les choses ne s’arrangent pas. On l’accuse aujourd’hui d’avoir violé une jeune fille, on le menace d’un placement en institution spécialisée. Mais tout ce qui préoccupe Jesse, ce sont les images du Vietnam, qu’il suit obsessionnellement à la télévision, celles de cette guerre où est parti son frère Jeff, qu’il idolâtre. Lorsque celui-ci, démobilisé, revient au pays, rien ne se passe comme Jesse l’espérait. Et c’est pour notre héros le début d’une escalade meurtrière à la noirceur extrême.
Avec son héro présenté comme un croisement entre le Holden Caulfield de L’Attrape-cœur et le Patrick Bateman d’American Psycho, ce livre ne devrait pas nous laisser indemne !
Mars
Juin
Annie O’Neill, 31 ans, est une jeune fille discrète. Elle tient une petite librairie en plein cœur de Manhattan, fréquentée par quelques clients aussi solitaires et marginaux qu’elle. Son existence est bouleversée par la visite d’un nommé Forrester, qui se présente comme un très bon ami de ses parents, qu’elle n’a pratiquement pas connus.L’homme est venu lui remettre un manuscrit. Celui-ci raconte l’histoire d’un certain Haim Kruszwica, adopté par un soldat américain lors de la libération de Dachau, devenu ensuite une des grandes figures du banditisme new-yorkais. Quel rapport avec l’histoire intime d’Annie ? Et pourquoi le dénommé Forrester est-il si réticent à lui avouer la vérité ? Lorsqu’elle lui sera enfin dévoilée, celle-ci sera plus inattendue et incroyable que tout ce qu’elle a pu imaginer.
Après Seul le silence, Vendetta ou encore les assassins, R. J. Ellory frappera une nouvelle fois le polar avec son sens de la narration si particulier et agréable à lire.
Après avoir quitté l’armée et l’horreur des champs de bataille du Moyen-Orient, Thad Broom revient dans son village natal des Appalaches. N’ayant nulle part où aller, il s’installe dans sa vieille caravane près de la maison de sa mère, April, qui lutte elle aussi contre de vieux démons. Là, il renoue avec son meilleur ami, Aiden McCall. Après la mort accidentelle de leur dealer, Thad et Aiden se retrouvent soudain avec une quantité de drogue et d’argent inespérée. Cadeau de Dieu ou du diable ?
Après la bombe inattendue qu’avait été Là où les lumières se perdent, David Joy revient avec un deuxième roman au style, on l’espère, aussi profond et torturé.
Un renouvellement bienvenu dans l’écriture du polar actuelle.
Août
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