« Lors des nuits silencieuses un homme pleure car il se souvient »
Est-ce que je suis fan de Rammstein ? Pas particulièrement. Même si je reconnais que c’est un ***ain de groupe qui déchire Samèrelipopette et qu’à l’intro de certains de leurs morceaux, je tape inconsciemment la cadence de mes petits petons. Parce qu’il faut reconnaitre la redoutable efficacité du groupe ! Je m’étais déjà intéressée aux écrits du leader pour me forger mon propre avis quant à certaines polémiques autour du groupe. J’avais aimé lire ses mots, ses allégories et bien que l’Allemand ne soit pas une langue qui m’émeut, avais été touchée par sa poésie. Je m’étais donc fait mon avis, avait opté pour : Rammstein est un ***ain de groupe-qui fait du bien-qui fait bien son job-point-on passe à autre chose-je n’ai pas d’album dans ma discothèque-je le vis bien.
Et voilà que l’Iconopop publie un recueil de poésie d’un certain Till Lindemann.
Est-ce que j’aime la collection Iconopop des éditions Iconoclastes ? Oui, assurément. Déjà responsables du texte vibrant d’Akhenaton ou du merveilleux Mathias Malzieu-Daria Nelson, j’aime leurs petits ouvrages pertinents et délectables.
Est-ce que j’aime la Poésie ? définitivement, profondément oui !
Est-ce que je sais qui est Till ? Pas du tout, mais le bandeau jaune canari « chanteur de Rammstein » bien voyant m’a aidé à me faire une petite idée.
Est-ce que j’ai aimé Nuits Silencieuses du poète Till Lindemann
Oui, indiscutablement.
Parce que l’auteur est mélancolique à souhait, d’une tendresse crue et d’une violente douceur. Parce qu’il a des obsessions qui se marient si bien avec la poésie. L’amour, la mort, le sexe, la vie, la fugacité, la douleur et une certaine colère qui gronde, qui ronronne, qui se love dans nombre de ses mots.
Seulement
Que perd-on
en un clin d’œil ?
Un battement de cils ?
Pour beaucoup du temps
Pour quelques-uns conscience
Pour certains la vie
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