Bourbon Kid, une saga de Thrillers complétement déjantés
le 22 août 2019 paraîtra un nouveau tome de la saga Bourbon Kid !
Que le diable l’emporte aux éditions Sonatine
Une belle occasion pour moi de vous présenter cette génialissime série de polars.
En 2006 l’aventure commence et parait le premier tome « le Livre sans nom » dans un genre qui n’en a aucun. Sorte de Trash Movie littéraire, on se retrouve dans des ambiances de western, de gore, de littérature fantastique ou vampirique, le tout teinté d’une indiscutable couleur de Thriller. Si je veux frimer, je dirais même qu’il est carrément Splatterpunk!
Ce mélange des genres, et l’humour particulièrement provocateur du recueil, font fuir les éditeurs: personne ne veut publier les aventures du Bourbon Kid, d’autant plus que son auteur souhaite garder l’anonymat.
L’Anonyme ne se démonte pas, il a voulu ce livre, tel quel. Il a voulu écrire quelque chose qu’on n’écrit pas, quelque chose qu’il ne trouvait pas dans les bouquins qu’il avait lu, alors il propose le manuscrit à Internet. Et Internet est magique pour ce genre de projet : en quelques clics, on peut y trouver un public de niche ou intéresser des gens à un sujet qu’ils n’auraient pas été chercher par eux même. Les internautes achètent les chapitres et le bouche à oreilles fonctionne.
Le Buzz est fait !
Ce sont les éditions anglaises Michael O’Mara Books qui rattrapent le coup et signent la publication du Livre sans nom. En France, c’est Sonatine qui a le nez creux.
Ainsi nait le Bourbon Kid et la Légende peut commencer…
Dans Le Livre sans nom on rencontre pour la première fois Le terrible Bourbon Kid à Santa Mondega, une ville d’Amérique du Sud oubliée du reste du monde. Là sommeillent de terribles secrets, toute la violence et la décadence du monde semblent s’y être concentrées.
Il y a un livre à Santa Mondega, un livre qui attirent un tueur en série. Il n’aura aucune pitié pour les lecteurs de cet ouvrage. La seule victime encore vivante, c’est Jessica, la sublissime Jessica, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique…
Deux flics très spéciaux, un tueur à gages sosie d’Elvis Presley, des barons du crime, des moines en mode Shaolin, une pierre précieuse à la valeur inestimable, des massacres, un patron de bar couard et vicieux : voilà les principaux ingrédients pour un thriller rock’n’roll et jubilatoire !
Je suis tombée follement amoureuse de cet univers!
Parce que j’ai dévoré ses pages d’une traite !
Parce que j’ai ri tellement de fois et tellement honteusement !
Parce que oui, je n’avais jamais lu un polar aussi inclassable!
C’est truffé de références à la Pop culture, aux cinéma, à la musique et à notre inconscient collectif. C’est grotesque et fin à la fois, gore et parfois romantique, burlesque et pourtant parfaitement cohérent. C’est jubilatoire et qu’est-ce que ça fait du bien de lire ainsi!
L’œil de la lune est le second tome de la Saga. Personne n’a oublié le Bourbon Kid, mystérieux tueur en série aux innombrables victimes. Ni vous, ni les lecteurs du Livre sans nom, ni les habitants de Santa Mondega. Alors que la ville s’apprête à fêter Halloween, notre psychopathe célèbre, lui, le dix-huitième anniversaire de son premier homicide. Dix-huit ans c’est important: la fin d’une adolescence, la maturité qui pointe son nez et les responsabilités d’adulte qui vont avec. La violence du Bourbon Kid va-t-elle s’assagir en cet anniversaire symbolique ou au contraire prendre de l’ampleur et s’encrer dans l’avenir ? C’est en tout cas l’occasion idéale pour nous raconter le passé de notre tueur préféré (parce que oui, on s’est indiscutablement attaché à ce monstre). Le Kid, lui, est loin de se douter qu’une agence très spéciale l’a dans le viseur. Mais notre tueur est une proie particulièrement coriace, de celles qu’il ne faut pas rater, sous peine d’une impitoyable vengeance. Vous les sentez là, les pages sanglantes et délirantes qui vous attendent ? Si cette chasse à l’homme ne suffisait pas à vous intriguer, sachez qu’en lieu et place du livre maudit du premier opus, l’œil de la lune devient l’artefact magique de cette aventure. Son pouvoir ? Vous apporter l’Éternité ! Momie, goules et loup-garou vont se battre pour se l’approprier.
Si l’on retrouve les quelques survivants du premier massacre, c’est avec un plaisir coupable qu’on découvre de nouveaux personnages tout autant étranges, déjantés et attachants. J’avoue, je suis total in love de Dante…
Le petit plus de ce volume ? Une fin hallucinante qui vous fait regretter de n’avoir pas acheté le tome trois en même temps que le deux !
Ce tome 3 c’est Le cimetière du Diable (effet de rire démoniaque en fond sonore)
Fond sonore oui, parce que cet opus est une ode à la musique, mettant en scène Judy Garland, James Brown, Johnny Cash, les Blues Brothers, Kurt Cobain, Elvis Presley, Janis Joplin, Freddie Mercury, Michael Jackson… et le Bourbon Kid of course !
Nos héros se retrouvent cette fois dans une délicieuse petite bourgade en plein milieu du désert pour assister à un festival de musique au nom prometteur : Back from the Dead. En plus de ce concerto allegro, c’est un voyage dans le temps qui vous attend. On remonte dans la genèse du Bourbon et cette pirouette permet de retrouver quelques personnages emblématiques du premier tome, pour notre plus grand plaisir! Imaginez un Dix petits nègres rock revu et corrigé par Quentin Tarantino…
Vous y êtes ? C’est encore mieux !
Les grincheux ont tendances a démolir ce livre, déçus ou frustrés de ne pas retrouver la qualité des deux premiers. Je balaie tout ça d’un revers de main snobinarde ! Effectivement, le loufoque est moins présent mais les ambiances sont tout autant sombres et palpitantes ! Que vous soyez de mon côté ou dans le camp des chafouins, la lecture du quatrième tome devrait, elle, nous rassembler.
Le Livre de la Mort
Je divulgache sans vraiment divulgacher (puisque c’est écrit noir sur blanc sur la quatrième de couverture) Le Bourbon Kid est mort, officiellement en tout cas. Et cette disparition des radars lui permet de couler des jours heureux avec Beth. Je vous rassure, il ne s’agit pas d’une retraite au soleil faite des mots croisés. On parle du Bourbon Kid quand même !
Les forces du Mal sont à nouveau invoquées dans ce roman. Ramsès Gaius, The King of the Vampire, est l’heureux propriétaire de l’œil de la Lune. Comme il est gourmand, il se met en tête de posséder également le Livre de la Mort… Il est sans doute préférable pour votre bien-être que personne n’inscrive jamais votre nom dans le Livre de la Mort, sans quoi il vous resterait très peu de temps pour formuler vos dernières volontés. Notre Sanchez national est l’actuel détenteur de cet ouvrage particulier et se retrouve donc dans le viseur d’un suceur de sang… Santa Mondega est à nouveaux sous les feux des projecteurs maléfiques. Le Bourbon Kid semble lui être le seul à pouvoir sauver la petite bourgade d’un nouveau bain de sang. Le comble pour un tueur !
Humour noir, scenario loufoque et rythme palpitant sont aux rendez-vous ! Unique, atypique, addictif : ce quatrième roman réunit tout le monde !
Avec Psycho Killer, l’auteur, toujours anonyme, s’offre une aventure extra conjugale : pas de Bourbon Kid dans ce bouquin. Départ pour la bourgade de B Movie Hell pour rencontrer un tueur au masque en forme de crâne, surmonté d’une crête iroquoise rouge qui a la fâcheuse tendance d’éliminer les habitants. Milena Fonseca et Jack Munson, surnommé le Fantôme, spécialiste des opérations clandestines sont en charge d’enquêter sur ces crimes terrifiants. La paranoïa des habitants mais également les secrets qu’ils souhaitent garder, promettent un bras de fer captivant entre les autorités local et les pontes du FBI.
Véritable ode au cinéma, ce Thriller jubilatoire remet ses lettres de noblesses aux séries B (voir Z) et autres Trash Movies ! Un régal ! Rien que pour rencontrer les filles du Minou Joyeux cette lecture en vaut la peine !
Psycho killer, annonçait-il un désamour avec le Kid ? Ttttttttt que nenni. Ce roman parenthèse n’est autre qu’une transition pour amener le nouvel opus : Le Pape, le Kid et l’Iroquois. Tadaaaaaaam ! Vous sentez la rencontre entre deux serial killer sans pitié ?
D’un côté, le Bourbon Kid, tenant du titre du tueur en série le plus impitoyable.
De l’autre, avec plus d’une centaine de victimes à son actif, l’Iroquois, challenger et sérieux prétendant au titre. Le combat s’annonce terrible.
Autour du ring : une organisation gouvernementale top secrète, une nonne, un sosie d’Elvis, quelques Hells Angels et une cible de choix : le pape, en voyage secret aux États-Unis.
En musique d’ambiance : le BO de Grease !
C’est irrévérencieux, glauque et complètement barré mais soyons honnête : c’est jouissif !
Les puristes vous dirons qu’il faut lire tous les tomes dans l’ordre. Je ne suis pas une puriste et je pense sincèrement qu’on peut les prendre comme on veut. Les personnages récurrents évoluent au fil des tomes, c’est vrai, mais chaque intrigue est développée et achevée dans son propre ouvrage.
Par contre, pour ce qui concerne le septième tome Le Bourbon Kid, il va être compliqué de s’y retrouver sans avoir connu les autres aventures de nos psychopathes déjantés.
Ici, l’auteur, toujours aussi anonyme, se déchaîne littéralement et fait souffler toutes les forces maléfiques imaginables et inimaginables pour éprouver la capacité de résistance d’un héros que les feux de l’enfer chatouillent à peine. Il convoque Les Dead Hunters, groupe de mercenaires, pour mener cette chevauchée en Enfer ! Nous avons rendez-vous avec les Cavaliers de l’Apocalypse et avec Caïn, rien que ça, qui a décidé de prendre sa revanche sur Dieu !
Vous sentez la montée en dinguerie de ce tome ? La lecture ne vous laisse aucun répit, tout part en vrille, tout est violent, maîtrisé, parfaitement exécuté et totalement assumé ! Une vraie tuerie, dans tout les sens du terme !
C’est pour moi, le chef d’œuvre de la saga Bourbon Kid et j’étais persuadé qu’il en signait la fin !
Alors, du coup, quid de ce nouvel épisode annoncé pour la fin août ?
J’ai passé tellement de bons moments dans l’Univers Bourbon Kid que je sais pertinemment que son auteur est capable de tout et donc, en toute logique, de me surprendre ! Alors c’est les yeux fermés que je vais me précipiter sur son nouveau Thriller (pas trop fermés les yeux, c’est compliqué pour lire sinon)
Je ne résiste pas à vous glisser quelques pépites qui jalonnent les livres de cette série.
Des amuses-bouches délicieux!
Triste époque, où le Grand Schtroumpf ne pouvait se promener dans la rue sans se faire agresser par des nonnes enragées.
– Le fait d’avoir bu cette pisse ne prouve qu’une seule chose, répondit l’inconnu en s’essuyant la bouche du dos de la main.
– Ah, ouais ? Et ça prouve quoi ?
– Que je suis capable de boire de la pisse sans dégueuler
Cela veut dire que nous devrons nous mettre à boire, fumer, jurer, jouer et coucher avec des femmes faciles ?
Sanchez avait vu pas mal de trucs vraiment bizarres derrière le comptoir du Tapioca, mais jamais il n’avait vu personne survivre à trente six balles, à l’exception peut-être de Mel Gibson dans L’Arme fatale 2.
Elle se pencha en avant, pressant ses seins si fort l’un contre l’autre qu’on ne savait pas qui, des yeux d’Elvis ou de ses mamelons, jaillirait en premier.
On aurait eu beau tergiverser, cet homme était connu pour tuer des gens sous des prétextes assez mesquins. Comme, par exemple, rien du tout.
Tu sais, c’est pas moi qui ai écrit la Bible, et, aux dernières nouvelles, Dieu m’a pas appelé pendant la rédaction pour me demander conseil.
Fort malheureusement, il existe à Santa Mondega une longue liste de règles tacites. L’une d’elles stipule très clairement que personne ne peut rester heureux très longtemps.
« Mais le truc, Jasmine, c’est que j’aime quand Denise me torture. Je suis un peu tordu, comme mec. Je prends grave mon pied. Mais toi, je doute que ça te plaise autant. Et Denise, ça la fait vraiment tripper d’entendre ses victimes hurler de douleur. D’ailleurs, tu sais quoi ? J’aimerais beaucoup t’entendre hurler de douleur, aussi.
– Vous n’avez qu’à passer du Justin Bieber »
– En fait je suis médium, dit Annabel, sur la défensive.
– A vue de nez, j’aurai plutôt dit large.
C’est toujours un carnage dans les toilettes pour hommes au FBI, et ça fait des années qu’il n’y a pas eu de meurtres dedans.
Et ce truc rouge sur le dessus, c’est des cheveux, on appelle ça une crête. C’est un style très populaire chez les punks et les abrutis en général.
Des blessures fatales, espèce de crétin.
– Tu n’as jamais précisé quel type de blessures tu voulais
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