La très qualitative maison d’édition Zulma fit paraître en 2014 un ovni de la littérature française : « L’île du point Némo » dont l’auteur Jean-Marie Blas de Roblès fut connu grâce au chef d’oeuvre « Là où les tigres sont chez eux » couronné par le prix Médicis en 2008.
Un ovni ? Et oui, un roman totalement loufoque d’une drôlerie certaine sans oublier les nombreuses anecdotes que vous penserez tout droit sorties de l’imagination de l’auteur mais belles et bien vraies.
Un petit conseil avant de vous lancer dans cette lecture épique : ne tentez pas de vous appropriez la logique de l’histoire, laissez vous simplement porter par ce voyage exquis, cette exaltante folie interprétée par des personnages haut en couleur.
Voici l’histoire.
Un fabuleux diamant vient d’être volé à Lady McRae. Nous voilà embarqués à la poursuite de l’insaisissable Enjambeur Nô grâce à laquelle nous rencontrons un richissime dandy opiomane, son vieil ami Holmes, un majordome troublant et une ingénieuse miss Sherrington. Avec eux, vous découvrirez une usine de cigares dans le Périgord, partirez à bord du transsibérien, parcourrez une partie de la planète en ballon dirigeable et finirez votre périple dans un sous-marin dans les belles eaux du Pacifique.
De quoi nous mettre l’eau à la bouche ! De plus, « L’île du point Némo » foisonne de références aux grands romans du XIXème siècle.
Cependant, impossible de vous décrire plus en détail dans quel genre de voyage vous embarquerez ! Ce qui est sûr, c’est que « L’île du point Némo » vous attend !
Je vous parlez précédemment d’un autre roman de Jean-Maris Blas de Roblès intitulé « Là où les tigres sont chez eux », une autre fresque érudite dont l’action se déroule au Brésil, terre de démesures et de mystères. Ce livre est une fable que l’on peut comparer à « Cent ans de solitude », une lecture vive et foisonnante. Un lecture qui fera certainement l’objet d’un nouvel article prochainement sur ce blog !
Bonne découverte et bonne lecture !
4 Comments
Hé oui florian, comme « Planet terror », le râté-mégalo « boulevard de la mort » de son pote Tarantino et l’ennuyeux, prévisible et fatiguant « inglorious basterds », Machete se veux être un film original. Mais à force de vouloir transformer des délires de série Z en grand cinéma, on se vautre lamentablement et on vend malheureusement plus que sur le cachet suréstimé de son nom. Bienvenue dans le monde mégalomaniaque de Tarantino et Rodriguez.
Je ne dirais pas Bienvenue dans le monde mégalomaniaque de Tarantino et Rodriguez. mais Bienvenue dans le monde mégalomanique de Rodriguez (uniquement). Certes, ces deux-là sont amis depuis une vingtaine d’années, mais il y a un monde entre leur deux cinémas: Tarantino sait tenir une caméra, mais pas Rodriguez. Tarantino est un auteur qui a su évoluer au cours de ses films, en expérimentant plusieurs styles, plusieurs techniques, certes en rendant hommage (ou en pompant comme disent certains) aux cinémas qu’il aime, mais toujours dans un esprit d’amour de l’image. je ne le mettrai donc pas dans le même catégorie que Rodriguez qui lui stagne depuis dix ans, et même pire régresse.
Assez d’accord, même si le génie de Tarantino a peu à peu laissé place à de l’expérimental moyen, intouchable, prévisible et mégalomane. Quel dommage. Et pour Rodriguez, c’est vrai que sa carrière est plutôt en dents de scie et ne respire pas l’excellence qui fut le succès de son compère au temps jadis de Pulp Fiction.
Juste un petit message pour contraster. Moi j’ai adoré. Je n’ai pas le bagage technique nécessaire à l’effort d’analyse mais je sais pourtant que tout ce qui est bon n’est pas toujours très beau. En tout cas je ne suis pas sûr que le but escompté soit l’Oscar de la photographie. Et je suis convaincu que certains se sentent honteux d’y avoir pris du plaisir et n’osent se l’avouer… Enfin expatrier Nash Bridges et Joe Dominguez hors de San Francisco c’est du génie…