Deux grands titres pour illustrer à ce qui peut conduire à devenir fou ou marginale ! Le premier est du duo Nury/Brüno sur une légende qu’est Chris Kyle. Le deuxième gros titre n’est pus ni moins que la déjantée Harley Quinn, mais scénarisé et dessiné par Sejic !
« Aucun de mes problèmes ne vient des gens que j’ai tués » cette citation de Chris Kyle orne le 4e de couverture de la nouvelle perle de Nury et Bruno. Après Tyler Cross et les affiches du cinéma, le duo revient dur l’histoire de cette légende américaine, le sniper Chris Kyle et le vétéran de guerre Ray Routh. Le réalisateur Clint Eastwood avait adapté les mémoires de Chris Kyle dans son film American sniper. Un film resté très consensuel, et donc très peu critique. Ici Nury revient sur le parcours des deux hommes en montrant l’aisance de basculer dans la folie selon son entourage aimant ou pas. L’histoire est parsemée de flashbacks abordant sous un jour différent cette icône américain. Une plongée dans du patriotisme mal placé. Il existe deux editions une en noir&blanc et l’autre en couleur un peu moins réussie.
Nous avons vu rarement Harley Quinn aussi bien dessiné et aussi expressif. Nous revenons sur le passé d’Harley Quinn avec la sensibilité que l’on connaît de l’auteur de Sunstone. Ébranlée par un parcours scolaire pénible, elle se voit enfin confier le poste de ses rêves : apporter une aide aux plus grands criminels de Gotham résidant dans l’hôpital d’Arkham.
Un job qui va lui changer sa vie à tout jamais.
Le dessin de Sejic est toujours impeccable avec la finesse de ces traits et ce rendu de peinture digitale. Une histoire qui permet de donner des cordes émotionnelles a une vilaine ambiguë qui est devenue peut-être plus populaire que son créateur lui-même !
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