Suite du précédent article sur les futurs hits de fin d’année, cette fois ce sont plusieurs publications plus indépendantes qui seront à l’honneur. C’est parti envoyer les comédiens !
Chaplin en Amérique de Laurent Sersik et David François chez Rue de Sèvres
Cet album est le premier d’une trilogie consacrée à cette célèbre star du muet, Charlie Spencer Chaplin. L’histoire se veut très proche de sa biographie, on y découvre le Charlie Chaplin conquérant, optimiste contrastant avec son frère Stanley. Les dessins de David François sont entre l’indépendant et le classique. Un style un peu semblable au dessinateur Rabatté et la mise en scène du récit est réalisée comme une grande saga avec un titre en pleine page qui n’apparaît pas au début. Un ouvrage soigné qui je pense sera une bonne raison ensuite pour visiter le musée Chaplin à Corsey sur Vevey et se replonger dans ses films. Un excellent futur cadeau pour fêter les
130 ans de la naissance de Chaplin !
Visa Transit de Nicolas de Crécy chez Gallimard
Une histoire biographique d’un road trip de Paris jusqu’en Turquie. L’histoire commence durant l’été 1986 a quelque 1800 km du nord de l’Ukraine après la catastrophe de Tchernobyl, Nicolas de Crecy et son cousin Guy décide de pousser jusqu’au bout une vieille voiture remise a neuf par leurs soins dans le jardin de sa tante. Une sorte de pari de l’amener a Ankara.
Nicolas de Crecy revient avec une histoire personnelle qui se lit comme un récit d’aventures à la Nicolas Vanier ou comme une émission j’irais dormir chez vous. Bien sûr, le nom de Guy Delisle nous vient à l’esprit ainsi que celui de Sfaar voir de Satouf pour le côté familial, mais De Crecy a toujours su se distinguer avec ne poésie propre à lui. Un livre qui se lit comme un cahier de route d’amitié et de galère.
Le chant du monde de Jacques Ferrandez chez Gallimard
Le dessinateur Jacques Ferrandez va illustrer le récit de Jean Giono à travers des aquarelles magnifiques. Le chant du monde est un roman de Jean Giono de 1942 en trois parties. La quête d’un père pour un fils disparu. Une quête initiatique qui se finira en vengeance.
Les doubles pages d’aquarelles sont superbes et nous donnent un échantillon provincial à nos rétines dignes d’un Pagnol. La construction du récit en fonction des saisons renforce le côté rural de l’histoire. Un premier tome prometteur.
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