Les vainqueurs des prix d’Angoulême sont enfin dévoilés ! Des vainqueurs de tous les pays sont donc montés sur scène prendre leur prix. Nous revenons en deux parties sur les 5 prix.
Nous allons commencer par le Fauve d’or, la grande récompense du festival, qui est une très bonne surprise !
Énorme fresque se déroulant de 1789 à 1793 découpés en 3 parties (près de 328 pages chaque album), nous suivons différents protagonistes à tous les niveaux sociaux.
L’album est à deux mains et les dessins très proches se succèdent tous les 15 à 20 pages ce qui ajoute une dimension encore plus profonde. La couverture de cette arme tendue avec le sous-titre liberté nous rappelle Gavroche dans le tableau du peintre Delacroix.
Cette œuvre est partie pour s’inscrire comme un monument du 9e art.
Le prix spécial du jury a été décerné pour le comics :
Ce roman graphique nous invite à suivre une entreprise de ventilateurs tenue par deux frères, Abe et Simon Matchcard. Le premier chapitre s’ouvre un Abe, l’aîné, vieillissant qui nous présente l’immeuble, les locaux. Le ton brise allégrement le 4e mur et l’histoire n’est pas importante comme le déclare l’auteur, mais c’est a façon de la raconter qui l’est.
Cette intégrale permet d’apprécier le récit étalé sur plusieurs décennies. À lire sans modération.
Dans la section Polar avec la participation de la SNCF, nous avons
À la lecture du titre, nous pensons de suite au film Tueurs né du réalisateur Oliver stone. Vous savez cette histoire de ce couple de tueurs en série qui sillonne l’Amérique. Là, vous ajoutez le malaise de la jeunesse dans cette société et une enquête d’un shérif et d’une agente du FBI, mais surtout l’histoire de personnages secondaires que le couple de tueurs croise. Un couple qui a une histoire et que nous découvrons au fil des pages de cette histoire découpé comme un comics avec des épisodes de 8-10 pages.
Une histoire haletante à découvrir d’urgence.
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