Enfin ! Le quatrième et dernier tome de l’Amie Prodigieuse sort aujourd’hui en librairie. En quelques années seulement, la célèbre saga d’Elena Ferrante a conquis le monde entier. Quand bien même vous n’auriez pas encore pris le temps de lire ses récits prodigieux, vous en avez très certainement entendu parler. Que ce soit lors d’une discussion entre amis, au détour d’une librairie, ou bien dans les médias, le phénomène Ferrante passionne les foules.
Elena Ferrante, cette inconnue
Elena Ferrante est un pseudonyme. Du marketing me direz-vous ? L’auteur souhaite conserver son anonymat, estimant que le livre est plus important que l’auteur. « Mes livres sont signés. En revanche, je refuse la tradition selon laquelle les écrivains doivent (…) se mettre en scène pour promouvoir leur livre. » (Source : Vanity Fair) Un journaliste italien, aux intentions et pratiques plus que discutables, a essayé de retrouver sa trace. Dans quel but ? Elena Ferrante l’assure : si un jour on découvre son identité, elle repose sa plume. Alors pourquoi chercher une information aussi inutile et courir le risque de nous priver de nouveaux romans de cet auteur talentueux ?
Car si ses romans caracolent en tête des ventes, il y a bien une raison. Et si vous êtes un lecteur qui n’apprécie pas de suivre les tendances, remettant en cause les qualités littéraires d’un livre parce qu’il se vend trop bien, je vous invite à faire l’impasse sur vos principes et à vous plonger dans le récit d’Elena et Lila, à Naples. Sans vous dévoiler quoi que ce soit, je vous propose un tour d’horizon des quatre tomes de la saga, à l’occasion de la parution tant attendue, en France, du dernier tome, ce 18 janvier. Un article en deux temps. Commençons aujourd’hui par le premier tome.
L’amie prodigieuse tome 1
Naples. Fin des années 50. On découvre le quartier assez pauvre où grandissent Elena Greco, la narratrice, et sa meilleure amie, Lila Cerullo. A une époque où la télévision n’a pas encore fait son entrée dans la plupart des foyers, on se passionne pour cette enfance insouciante, particulièrement bien racontée par l’auteur. Et selon moi, la clé du succès réside principalement dans cet art de la narration : raconter à la perfection ce qui peut se passer dans notre tête, qu’il s’agisse d’émotions positives ou d’attitudes plus honteuses comme la jalousie. Elena Ferrante met des mots justes sur des sentiments universels et nous replonge ici dans notre enfance et adolescence. Certaines scènes somptueuses, particulièrement liées à l’enfance, vous remémoreront des souvenirs enfouis.
Belles lectures !
Et pour lire mon article sur les tomes suivants, c’est par ici !
Sandrine
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