Avec la Rose de Saragosse de Raphaël Jerusalmy, je vous propose aujourd’hui de changer de rythme et d’époque. Après les page-turners de Pierre Lemaitre et Elena Ferrante, je vous invite à une lecture plus lente.
Je découvre avec ce récit la sublime prose de Raphaël Jerusalmy. La magie des échanges entre lecteurs passionnés, entre libraires dans ce cas précis, c’est aussi ça : le plaisir de partager des lectures et la découverte de nouveaux horizons. Sans cela, j’aurais probablement découvert cet auteur plus tard…trop tard !
La rose de Saragosse, récit de l’Inquisition
Saragosse. 1485. L’Inquisition sème la terreur dans une Espagne qui traîne au bûcher les mauvais croyants. Entendez par là tout ceux qui ne sont pas catholiques…Ces spectacles dont se délecte une foule en délire achèvent de convaincre toute personne qui tient à sa propre vie. Torquemada, investi par le roi du titre de Grand Inquisiteur pour toute l’Espagne, tente d’asseoir son pouvoir en faisant régner la peur : la religion est un moyen de parvenir à ses fins. La pratique de la religion catholique se développe, sous la contrainte.
Angel de la Cruz est un indic, à la solde du plus offrant. Sous la coupe de Torquemada, le voilà en train de fricoter avec la famille Ménassé et leurs amis, juifs, terrorisés mais décidés à en découdre. Angel tente d’en savoir plus sur ces hommes qui préparent quelque chose : alors, fuite ou vengeance ?
La plume sublime de Raphaël Jerusalmy
La rose de Saragosse est un court récit que l’on savoure. On se délecte de cette prose précise, dont le choix des mots est adapté au contexte historique. On en vient parfois à ouvrir notre dictionnaire tant l’utilisation de certains termes n’est pas des plus courantes, même dans les romans actuels. Un grand moment de lecture, particulièrement enrichissant, tant au niveau historique que littéraire. Raphaël Jerusalmy a écrit d’autres romans avant celui-ci. Nul doute qu’une fois le livre terminé, l’envie vous prendra de les découvrir aussi !
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