Ken Follett, roi du suspense
La Colonne de Feu, dernier tome de la saga historique des Piliers de la Terre, vient de paraître. Une sortie mondiale très attendue pour les amateurs de romans historiques. Car Ken Follett est un orfèvre en la matière. Soucieux du détail, il nous emporte à l’époque des bâtisseurs des cathédrales dans des récits si prenants qu’on ne voit pas défiler les pages…Plus de 1000 à chaque tome.
Ken Follett manie le suspense à la perfection. Mondialement connu pour ses romans historiques, il l’est un peu moins pour ces récits d’espionnage. Ces derniers se lisent aussi très rapidement. Palpitants, ils sont moins touffus que les romans historiques (2 à 3 fois moins de pages) mais tout aussi intéressants du point de vue historique. Voici mes deux gros coups de cœur.
Le Réseau Corneille ou la Résistance en pleine Seconde Guerre mondiale
1944. Le Débarquement approche. Betty, officier de l’armée anglaise, a pour mission d’anéantir le système de communication allemand. Elle met en place le Réseau Corneille. Six femmes au caractère bien trempé vont tenter de mener à bien l’opération. Le récit alterne entre les rebondissements liés à la mission du Réseau et la vie des Allemands à Reims, ville française où se situe le centre de communication allemand. Le suspense est intenable car Ken Follett clôture chaque chapitre au moment où la tension est à son comble. J’avais pris ce livre lors d’un voyage de quelques jours. Je ne suis plus JAMAIS partie en vacances, même courtes, avec un seul livre.
Comme un vol d’aigles, un récit authentique
Si la majorité des romans d’espionnage de Ken Follett se basent sur des faits réels, Comme un vol d’aigles est un récit parfaitement authentique.
Décembre 1978. A quelques jours de la chute du Shah, deux employés d’une société américaine sont jetés en prison sans motif valable. Les relations entre les Etats-Unis et l’Iran sont particulièrement tendues. Perot, patron de l’entreprise, décide d’agir seul puisque le gouvernement américain ne souhaite pas réagir pour le moment. Il confie la mission au colonel Bull Simons, un ancien des Bérets verts du Viet Nam. Le récit alterne entre la mise en place de l’opération Commando et l’évolution de la situation des prisonniers en Iran. Que vont-ils devenir ? Parviendra-t-on à les libérer ?
Ce récit se lit comme un bon polar tant et si bien qu’on en oublie parfois la véracité des événements. En effet, certains rebondissements sont si hallucinants qu’on ne croirait pas que tout s’est passé ainsi.
Belles lectures!
Sandrine
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