La COVID-19 a fait une victime dans le monde de la bande dessinée. L’auteur Juan Antonio Gimenez López est mort du virus le 2 avril 2020. Revenons sur un auteur qui a influencé beaucoup de dessinateurs actuels par son trait magnifique et ses compositions de planches.
Une étoile montante
Ses premières bandes dessinées scénarisées par Riacrdo Barreiro confirment son talent de dessinateur, l’étoile noire (1981) et As de Pique (1977). Les scénarios ne cassent pas trois pattes à un Alien, mais Juan peut se faire plaisir avec ces cases travelling sur des vaisseaux. Il ne s’en est jamais caché, il est fan du travail de Jean Giraud alias Moebius.
Il se spécialise avec des histoires de science-fiction qui ont toujours un côté un peu nanarnesque, et ressemble aux films de Space Opera de l’époque. Sa série avec le journaliste Léo Roa, confirme son talent à mettre les vaisseaux en image, mais voilà le scénario (de lui) pêche toujours et même s’ils sont agréables à lire, ils sont loin d’être inoubliables. Puis vint le quatrième pouvoir.
Le pied à l’étrier galactique
La série le quatrième pouvoir débute en 1989 (et le dernier tome est sorti en 2008). Cette histoire qu’il a aussi écrite seul est celle de femmes enlevées par les Kromium. Ce peuple étant en guerre contre les humains, ils espèrent gagner le conflit en transformant les femmes en arme ultime… Des dessins magnifiques et des personnages plus intéressants psychologiquement que ces précédentes œuvres (c’est pas dur) font de cette quadrilogie un très bon pied à l’étrier pour ceux qui veulent découvrir l’univers de Juan Gimenez. Ensuite vient le rouleau compresseur qui est la caste des Metabarons.
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