Noël approche et vous êtes en retard pour votre arrière-petit cousin qui aime le cinéma, mais a tout vu ?
Vous aimeriez lui faire découvrir ses thrillers préférés dans leur support original ?
C’est par ici que ça se passe :
Dans ce livre, l’un des rares de Ken Bruen qui ne se passe pas en Irlande, nous suivons Mitch,
un ancien voyou fraîchement sorti de prison et qui compte bien rester dehors, malgré ses réflexes peu adapté à une vie en société.
Rapidement recontacté par l’un de ses amis, il doit choisir entre une nouvelle vie d’extorsion et celle de garde du corps pour une actrice de théâtre à la dérive.
Doté d’un humour très British, ce roman est le genre qui a été adapté sous un angle différent et qui peut donc se lire après avoir vu le film sans en perdre d’intérêt.
Je lui ai attrapé le bras et je le lui ai cassé sur mon genou. Puis je suis remonté dans la camionnette, le feu est passé au vert. Norton a appuyé sur le champignon en beuglant:
– Putain Mitch, t’es givré ou quoi? T’es pas sorti depuis quoi…10 minutes?
Le narrateur, sans nom, est un dealer de drogue dans le Grand Londres de la fin des années 90.
Comme le veut la tradition, il compte bien se retirer une fois son pécule suffisamment conséquent.
Seulement, un trafiquant anglais cite son nom lors d’un coup sanglant à Amsterdam et le voilà accusé à sa place!
Devant fuir ses patrons et complices, une spirale de violence commence à se créer autour de lui, qui préfère largement la tranquillité et l’anonymat.
Roman culte sur le trafic anglais, X de J. J. Connoly a mis du temps à être traduit chez nous, mais quand on voit la bombe, on ne peut qu’être content de pouvoir enfin le lire.
– Ces mecs sont des tueurs!
– J’ai mangé des kebabs qu’étaient plus dangereux qu’eux.
Troisième volet du Quatuor de Los Angeles du grand James Ellroy, L.A. Confidential reste, encore aujourd’hui, l’un des plus grands polars sociétal jamais écrit. Condition des travailleurs, des immigrés et des officiers de police sont liés autour d’un meurtre et couverts par trois agents aussi différents que compétents.
Sillonnant entre les bas-fonds d’Hollywood et ceux de la mafia, le style d’Ellroy fait des merveilles.
L’adaptation, plus que fidèle, est également un grand classique du cinéma policier de ces vingt dernières années.
– Pensez-vous qu’il faille autoriser l’existence d’une certaine fraction du crime organisé afin qu’elle perpétue certains vices acceptables qui ne font de mal à personne ?
– Bien sûr, une façon de défendre les intérêts de l’électorat. Il faut bien laisser un peu de mou sur la ficelle.
Un matin, à Boston, une banque est pillée.
Les braqueurs auraient passé la nuit dans les murs avant de sortir par la grande porte avec le butin. Alternant les points de vue (police, braqueurs, civils) et les époques (avant, pendant et après le casse) nous voyons se tisser toute la mécanique du vol et les répercussions que celui-ci engendrera.
Les personnages sont cassés, amochés, drogués ou alcooliques et pourtant tous terriblement humains et c’et cela qui fait la force de ce roman de Chuck Hogan.
Ben Affleck en a réalisé une honorable adaptation sous le nom de The Town.
Même lorsqu’on s’achemine vers la fin, il reste un absurde moment d’espoir qui fait que ça vaut le coup d’avoir échoué, que tout le reste s’en trouve justifié.
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