A l’occasion de la promotion 2 livres de poche achetés = 1 offert, petit tour d’horizon des nouveautés fraichement sorties en format poche
Les impatientes
Djaïli Amadou Amal est une écrivaine camerounaise, peule et musulmane. Mariée à 17 ans, elle a connu tout ce qui fait la difficulté de la vie des femmes au Sahel. Conteuse hors pair et militante féministe, elle s’est imposée parmi les valeurs sûres de la littérature africaine en tant que « voix des sans-voix ». Véritable phénomène en librairie, le dernier roman de l’autrice la place comme une valeur sûre de la littérature africaine.
« Patience, mes filles ! Munyal ! Telle est la seule valeur du mariage et de la vie ». Au nord du Cameroun, au sein des riches familles peules et musulmanes, la patience est la vertu cardinale enseignée aux futures épouses. Malheur à celle qui osera contredire la volonté d’Allah ! Entre les murs des concessions, où règnent rivalité polygame et violences conjugales, la société camerounaise condamne ces femmes au silence. Mais c’est aussi là que les destins s’entrelacent. Avec Les Impatientes, Amal brise les tabous en dénonçant la condition de la femme dans le Sahel et nous livre un roman poignant
Lumière d’été, puis vient la nuit
« Le monde déborde de rêves qui jamais n’adviennent, ils s’évaporent et vont se poser telles des gouttes de rosée sur la voûte céleste et la nuit les change en étoiles ». Dans un petit village des fjords de l’Ouest, les étés sont courts. Les habitants se croisent au bureau de poste, à la coopérative agricole, lors des bals. Chacun participe à cette ronde de rêves et de désirs qui forment la vie. Mais leur quotidien bien ordonné se dérègle parfois : le retour d’un ancien amant qu’on croyait parti pour toujours, l’attraction des astres ou un chignon de cheveux roux – il suffit de peu pour faire basculer un destin… En huit chapitres, Jón Kalman Stefánsson se fait le chroniqueur de cette communauté et plonge dans le secret de leurs âmes. Une ronde de désirs et de rêves, une comédie humaine universelle. Lumière d’été, puis vient la nuit charme, émeut, bouleverse, comme tous les romans de Stefánsson
Je revenais des autres
Vous n’avez pu passer à côté de Tout le bleu du ciel, véritable best-seller en librairie, ni de l’excellent Les lendemains. Melissa Da Costa confirme son talent avec son dernier ouvrage, le roman des autres, ceux qu’on laisse entrer dans sa vie, ceux qui nous détruisent mais surtout ceux qui nous guérissent.
Philippe a quarante ans, est directeur commercial, marié et père de deux enfants. Ambre a vingt ans, n’est rien et n’a personne. Sauf lui. Quand, submergée par le vide de sa vie, elle essaie de mourir, Philippe l’envoie loin, dans un village de montagne, pour qu’elle se reconstruise, qu’elle apprenne à vivre sans lui. Pour sauver sa famille aussi. Je revenais des autres est l’histoire d’un nouveau départ. Le feuilleton d’un hôtel où vit une bande de saisonniers tous un peu abîmés par la vie. Le récit de leurs amitiés, doutes, colères, rancoeurs, amours aussi.
Le voyage de Cilka
Cilka, seize ans, en bonne santé et terriblement bell. Une beauté qui sera sa chance autant que sa malédiction. Le 23 avril 1942, elle est déportée à Birkenau et affronte l’enfer. Pour survivre, Cilka n’a d’autre choix que de céder son corps. Mais en 1945, le gouvernement russe l’accuse de trahison et la condamne à quinze ans de travaux forcés dans un goulag de Sibérie. D’un enfer à un autre, là encore, il faut survivre. Inspiré d’une histoire vraie, le récit bouleversant de la volonté sans faille d’une femme déterminée à survivre au cœur de l’horreur.
En 2003, l’autrice travaille dans un hôpital à Melbourne, et rencontre Lale Sokolov, un monsieur âgé dont « l’histoire valait peut-être la peine d’être racontée ». Cette rencontre a changé leurs vies à tous les deux et elle entreprend de recueillir son témoignage de survivant de l’Holocauste et en tire son premier roman, Le Tatoueur d’Auschwitz. Comme pour son premier opus, Heather Morris a recueilli de nombreux témoignages qu’elle met en scène dans ce nouveau roman très attendu.
Nickel Boys
Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis prend très à cœur le message de paix de Martin Luther King. Prêt à intégrer l’université, il voit s’évanouir ses rêves d’avenir lorsque, à la suite d’une erreur judiciaire, on l’envoie à la Nickel Academy, une maison de correction où les pensionnaires sont soumis aux pires sévices.Après le flamboyant mais déchirant Underground Railroad , Colson Whitehead revient avec un nouveau roman tout aussi douloureusement beau.
S’inspirant de faits réels, il continue d’explorer l’inguérissable blessure raciale de l’Amérique et donne une sépulture littéraire à des centaines d’innocents, victimes de l’injustice du fait de leur couleur de peau.
Un jour ce sera vide
Écrit dans une langue ciselée et très sensible, Un jour ce sera vide est un roman fait de silences et de scènes lumineuses qu’on quitte avec la mélancolie des fins de vacances. Hugo Lindenberg y explore les sentiments, bons comme mauvais, qui traversent toute famille, et le poids des traumatismes de l’Histoire.
Un été en Normandie, le narrateur rencontre Baptiste qui a des parents parfaits, habite dans une maison parfaite. Sa famille est l’image du bonheur. Lui, est flanqué d’une grand-mère à l’accent prononcé, et d’une tante « monstrueuse » alors il rêve, imagine, se raconte des histoires, tente de surpasser la honte sociale et familiale qui le saisit face à son nouvel ami. Il entre dans une zone trouble où le sentiment d’appartenance est ambigu. Un sublime premier roman qui raconte la loyauté, la honte, le déchirement.
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