Lorsque le scénariste et auteur des cultissimes Diamant sur canapé et Sept ans de réflexion se lance dans le roman, on est en droit d’être légèrement impatient à l’idée de découvrir ce qu’il nous réserve.
Prenant le pas du héro normal rencontrant une jeune fille légère, l’auteur déroule une histoire alambiquée et prenante tout en étant extrêmement drôle au passage.
Harvey Bernstein, écrivaillon raté, ne compte plus les raisons de se suicider. Ses romans ne marchent pas, sa femme est sur le point de partir, ses enfants ne le voient plus et il tourne plus facilement à la vodka qu’à la bonne humeur.
Son principal problème actuel ? Il ne sait comment procéder. Il pense au revolver, mais sa femme fait partie de la ligue anti armes à feu, il a le vertige sur les endroits élevés, ne sait pas doser les somnifères, bref l’impasse.
Sa seule occupation actuelle se résume à proposer ses services comme professeur d’écriture en best seller, ce qui l’amènera à faire la rencontre de Cathy, une jeune femme extravagante qui a un certain faible pour les ratés patentés.
De là, c’est une histoire abracadabrante et vraiment drôle qui se tisse au fil des 200 pages de ce roman.
On rit de l’absurde des situations comme devant ces comédies dont l’auteur a fait sa réputation et on referme le livre en se plaignant qu’il n’en ait pas écrit plus.
Extrait : Mes trois romans et mes deux recueils de poésie (édites dans cinq maisons différentes) furent des échecs lamentables. Mes quatre cent critiques littéraires négatives m’ont valu quatre cent ennuis. Huit cents, si on compte les épouses, qui prennent toujours ces choses plus à cœur.
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