Martine Thorre-Gachet nous offre une histoire inédite et captivante, qui ne manque pas de sortir de l’ordinaire. Thriller psychologique avec huis clos où règne la manipulation, et j’en retiens qu’il faut se méfier des apparences…
« Anna est mariée depuis 15 ans à Jesus, un brillant universitaire cloué dans un fauteuil roulant suite à un accident. L’homme charismatique d’autrefois est devenu autoritaire et tyrannique, notamment avec Sam, leur petit garçon de six ans, et Anna étouffe dans cet éprouvant quotidien. Venue à Bordeaux pour faire quelques courses, elle se surprend à être profondément troublée par une jeune libraire, Gabrielle. Portée par ce coup de foudre, Anna rêve de liberté et de légèreté. Mais aurait-elle oublié qu’elle était mariée pour le meilleur… et pour le pire ? «
Les apparences sont-elles trompeuses ?
C’est avant tout la vie d’Anna qui est mise en avant. Cette femme simple voudrait être heureuse mais se retrouve face à un homme qui ne s’intéresse plus à elle. Elle ne se sent plus aimée, et le vit très mal. Croyant à un amour possible avec un mari handicapé mais le handicap n’empêche pas les défauts, loin de là. Elle a besoin d’autre chose et rencontre par hasard l’étonnante Gabrielle, qui va lui faire découvrir une nouvelle forme d’amour, au féminin. La vie sourit à nouveau pour Anna. Mais que sait-elle vraiment d’elle ? Car Gabrielle n’est pas un ange… Anna devra prendre une décision irréversible, faire des choix et sera entraînée avec brutalité dans une descente aux enfers entre trahison, mensonges et complots.
Une emprise insidieuse et quotidienne
Contrariété d’un gaucher est un livre passionnant et surprenant où les chapitres courts, donnent une bonne fluidité à la lecture. L’écriture est élégante et agréable. L’auteure nous apporte un style rédactionnel entraînant : la tension monte au fur et à mesure, tout comme le suspense. Un roman que j’ai lu en quelques heures tant il était impossible de le lâcher ! En effet, le lecteur est tenu en haleine du début à la fin, fin que l’on commence à dessiner au fil des dernières pages mais à laquelle on refuse de croire.
Ce roman familial peint des personnages attachants. Les sentiments évoqués sont très bien décrits, ce qui apporte une réalité au récit. Au final, l’œuvre décrit une vision malheureusement réaliste de la complexité de la nature humaine. Foncez !
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