Troisième et dernier titre de la sélection de polars pour l’été, ce premier roman devrait ravir les fans de de Tarantino.
Dernier né de la collection Néo Noire de chez Gallmeister, Cobb tourne mal est un petit bijou de violence et d’humour débridé.
New-York.
Cobb est un avocat considéré comme un crétin infréquentable par la totalité du barreau de la ville et même au-delà, assumant sans problème de devoir défendre les pires criminels de la région.
Ses derniers clients ? Six hommes –trois frères et trois complices –ayant fait un casse inédit : 3.2 millions de dollars pour 16 morts. Le tout en deux minutes et onze secondes.
Se sentant coupable de sa position, Cobb sabote son procès et part avec l’argent pour le reverser aux familles des victimes.
Seulement, quelques années après, l’aîné des frères s’évade de prison et n’est pas d’humeur joyeuse d’avoir été lâché lors de son jugement par son avocat.
En apprenant cela, Cobb sait qu’il va mourir. Sauf s’il se remet un peu en question et essaie de faire amende honorable….
Le style est volontairement très cinématographique. On ne lit plus les scènes, on les visualise et le tout est en d’autant plus jouissif.
Ce qui aide également à rentrer dans l’histoire avec facilité et à tenir le coup devant l’horreur de certains passages, c’est l’humour. Un humour très noir, certes, mais diablement efficace !
Le cynisme de Cobb par rapport à sa situation de vie et son gagne-pain en font un personnage ambivalent. Autant détestable par ses répliques (quoique…) qu’il en est touchant lorsqu’il se confie un peu plus.
Extrait: Dutch se tient à l’écart, suivant un match de basket-ball entre détenus. Blancs contre Noirs. encore une fois, tout ça est ramené à la race et n’apaise en rien les tensions ethniques, mais ça facilite grandement la tâche de savoir qui est avec qui.
Pour résumer, c’est encore une fois une très bonne découverte de la part de Gallmeister que ce premier roman. On en redemande l’année prochaine !
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