Si vous ne connaissez pas encore Benjamin Whitmer, c’est le moment de s’y plonger à corps perdu.
Jeune auteur de trois romans, il commence à s’affirmer en tant que maître du polar noir avec en toile de fond une Amérique violente et sombre.
Son premier titre, « Pike », a marqué les esprits avec son style tranchant qui peut rappeler un certain James Ellroy.
Pike est le nom du personnage principal, Douglas Pike n’a plus grand-chose à voir avec le truand qu’il était autrefois. De retour dans sa ville natale des Appalaches, il vit de petits boulots et tente de combattre ses démons du mieux qu’il peut. Jusqu’au jour où il apprend que sa fille, depuis longtemps perdue de vue, vient de mourir d’une overdose. Il découvre par la même occasion l’existence de sa petite-fille et se retrouve à devoir la protéger d’un flic brutal et véreux qui manifeste un intérêt malsain pour elle.
Pour continuer sur notre bonne lancée, voici le dernier roman de Benjamin Whitmer : « Évasion ». La préface de Pierre Lemaitre vous mettra en condition dans la lecture de ce polar d’une noirceur implacable où lorsque nous croyons percevoir une lueur d’espoir, la violence de la nature humaine semble la faire voler en éclat.
« Évasion » porte bien son titre puisque nous suivons effectivement douze prisonniers évadés de la prison d’Old Lonesome le soir du Réveillon 1968. Une véritable machine de guerre se met en branle pour retrouver les prisonniers morts ou vifs.
Dans un blizzard impitoyable, une onde de violence s’empare des habitants. Tous se déchaînent contre les hors la loi… Si bien que les frontières entre le bien et le mal se chevauchent pour ne former plus qu’une ligne rouge sang…
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