Et si on faisait un petit tour du côté des classiques ? Les fêtes sont aussi l’occasion de redécouvrir ou d’offrir des classiques qui nous ont plu et qui, pour la plupart, restent indémodables. Au bonheur des dames d’Emile Zola en est un parfait exemple, un véritable coup de cœur, un de mes classiques préférés. Pourquoi ce livre m’a tant marqué ? Je vais vous le dire….
L’histoire commence en 2007. Je viens de débarquer à Paris, en stage dans une maison d’édition pour 6 mois. A la recherche d’une lecture adaptée à mon nouvel environnement, on me conseille de lire Au bonheur des dames de Zola. Depuis ma petite chambre, je me lance dans la lecture de ce grand roman, qui m’en dit un peu plus sur cette ville que je ne connais pas encore, et qui, surtout, me donnera envie de la parcourir plus en détail.
Le Bon marché. Paris. 1872
Car Au Bonheur des Dames nous décrit l’arrivée des grands magasins, à l’époque où le Second Empire visait à faire de Paris la capitale de la mode. Emile Zola nous conte l’histoire d’un commerçant de tissus dont le petit magasin se retrouve progressivement coincé entre des immeubles gigantesques proposant des services identiques aux siens mais avec un choix plus large et des prix cassés. Au bonheur des dames, le nouveau commerce créé par Octave Mouret, imaginé par Zola, correspond ni plus ni moins aux enseignes que vous connaissez aujourd’hui. Elles font la renommée de Paris tant par les produits qu’elles proposent que par la taille et la beauté de certains bâtiments qu’elles occupent depuis toutes ces années : Le Bon Marché, Printemps…
Emile Zola et son style fabuleux nous emportent dans le Paris d’une autre époque, certes, mais avec des personnages aux comportements similaires à aujourd’hui. Les portraits qu’il dresse des différentes clientes qui se pressent au Bonheur des dames nous parlent encore aujourd’hui. L’importance du paraître pour nombre d’entre elles, celles qui achètent à crédit, ou encore les habituées des tissus qui exigent la plus grande qualité. On poursuit la lecture en faisant constamment des rapprochements avec le monde du commerce aujourd’hui, qui n’a guère changé. Le consumérisme poursuit sa course effrénée !
Une fois le livre terminé, je me suis rendue dans ces différents magasins, imaginant les clientes avec les toilettes de l’époque et Emile Zola les observant, afin d’alimenter l’écriture de ce beau roman.
Belles lectures à vous
Sandrine
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