Quand j’ai expliqué à chouchou que je faisais un article sur les gros mots dans la rubrique KIDS du blog de la FNAC, il m’a regardé avec des gros yeux comme si, soudainement, ma tête s’était transformée en citrouille géante avec des tentacules de poulpe. (ouais, moi aussi j’aime bien l’image)
Que celui qui n’a jamais craché un « lutin » quand il marche sur une pièce de LEGO qui traîne au sol, ou un joli « crotte » quand rien ne va, me lance la première pierre.
Du coup, quand mon filleul de 3 ans lance des « lutins » à tout bout de champs, en riant, j’avoue que j’étais très mal à l’aise. Et puis, il faut aussi lui expliquer à ce petit bonhomme pourquoi il ne peut pas dire de gros mots.
D’abord, tout le monde en dit. Les gros mots, on les attrape au vol quand on écoute parler les autres. Rien de très grave jusqu’à maintenant, sauf si bien sûr, vous êtes en train de faire vos courses dans un supermarché et que Bastien, votre fils assis dans le caddie, crie haut et fort « Tête de nœud » à la madame qui vient acheter son pot de Nutella. (avouez que ça vous est déjà arrivé 😉)
En disant des gros mot, l’enfant teste ce qui est autorisé ou non. Comment vont réagir les parents, est-ce qu’ils vont en rire ou plutôt se fâcher ? C’est très important pour lui de connaître les limites.
Et n’oublions pas de bien leur expliquer à nos jolies têtes blondes que, parfois, les violences verbales peuvent faire très mal. Face aux insultes, chacun réagit différemment. Alors oui c’est permis de connaître des gros mots, mais il faut en dire le moins souvent possible.
Pour cela je vous ai fait une petite sélection toute jolie pour vous aidez à aborder le sujet !
On commence avec Docteur Catherine Dolto et son livre sur les gros mots.
Avec sa collection « Mine de rien », elle parle directement aux enfants avec des mots et des images qui ne sont qu’à elle. « Parler juste aux enfants est une nécessité, dit-elle, car quand on comprend mieux, on grandit mieux. »
Dès 3 ans
Ici on retrouve notre héroïne Lulu Grenadine qui dit des gros mots. Le papa de Lulu-Grenadine lui a interdit d’en dire, mais elle découvre qu’elle fait rire son cousin. Elle commence donc à en dire plein, d’abord en cachette. Mais son père la punit. Dommage, car c’est très rigolo. Lulu réfléchit : comment en dire et s’amuser sans se faire gronder ?
Dès 3 ans
Ensuite, on découvre « Mes p’tites questions » pour les 6-8 ans.
Des documentaires illustrés qui abordent les questions telles que les enfants se les posent. Un support précieux pour discuter avec eux et répondre à leurs interrogations sur le monde.
Dans ce livre, vous lui apprendrez pourquoi les adultes peuvent dire des gros mots et pas lui ? Qu’est-ce qui pousse à insulter quelqu’un ? Est-ce qu’on dit les même gros mots partout ? Bref, des réponses à toutes les questions qu’il se pose !
Dès 6 ans
Sinon il y a aussi, « Les Gros Mots de Didier Mounié ».
Quand il est interdit de s’en servir, pourquoi pas les collectionner ? Mais ils perdent vite de sa saveur, le jour où ils s’échappent… Et pourquoi pas collectionner les mots doux à la place ?
Avec humour, l’histoire et les illustrations mettent en avant le poids des mots, qu’ils soient doux ou gros.
Dès 3 ans
Et pour terminer, mon préféré : la boîte à gros mots rigolos.
Alors là, on laisse parler son imagination grâce à cette boîte pleine d’humour qui apprendra aux petits ou aux moins petits à fabriquer des gros mots rigolos !
Cornichon ratatiné, monstre qui louche, ou même crotte de nez gaga (mon préféré), bref, un méli-mélo pour inventer plein de gros mots pour de faux !
Les adultes, n’hésitez pas à en piocher quelques-uns pour les fois où vous êtes au volant ! 😉
Dès 3 ans
Voilà voilà,
J’espère que cet article vous a plus, et je vous dis à très vite pour le prochain !
Bisous, bisous
Sabrina 😊
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