Hommage à Tomi Ungerer, un grand illustrateur

Salut les p’tits chats ! ♥

Les médias en parlent : Karl Lagerfeld est mort ! Outre le fait que Laura et David Hallyday n’auront toujours pas d’héritage (joke), c’est le décès d’Ungerer Tomi, un grand illustrateur, qui est passé à la trappe (n’y voyez aucuns jeux de mots). Et vous savez quoi ? Vous le connaissez très certainement !

Jean-Thomas Ungerer, dit Tomi Ungerer est né à Strasbourg. Un peintre, dessinateur, illustrateur, inventeur d’objets et même auteur, qui touche plusieurs générations.

Avec 60 dollars en poche et quelques cartons pleins de projets, il décide alors de partir pour les Etats-Unis. Ursula Nordström, éditeur de livres pour enfants chez Harper & Row, lui donne sa chance: il publiera près de quatre-vingts titres en dix ans. Quelques années plus tard, il collabore avec Diogenes Verlag, éditeur Zürichois où seront publiés la majorité de ses livres.

Parallèlement, ses activités d’illustrateur, de publicitaire et d’affichiste exécutées pour de grandes entreprises comme Bonduelle le rendent célèbre. Ses affiches contre la guerre du Viêt Nam ou contre la ségrégation raciale, par exemple, se sont vendues dans le monde entier à des millions d’exemplaires. Ses livres pour adultes lui assurent la réputation d’un des plus grands dessinateurs satiriques et humoristiques de notre temps.

En 2007, un musée ouvre ses portes dans sa ville natale à Strasbourg. Tomi Ungerer a fait donation d’une grande partie de son œuvre à sa ville natale depuis 1975. Aujourd’hui le musée conserve 11’000 dessins de l’artiste auxquels se sont ajoutés 6 500 jouets de sa collection personnelle.

Parmi ses nombreux livres pour enfants, plusieurs dont Les Trois Brigands et Jean de la Lune (les deux ont été adaptés au cinéma) ont connu un succès international et traduits en plus de quarante langues.

Découvrons une petite sélection de ses merveilleux ouvrages :

Ni oui ni non. Réponses à 100 questions philosophiques d’enfants

Comment dire à quelqu’un qu’on l’aime ? Et se faire des amis quand on est timide ? Pourquoi on a des couleurs préférées ? Pourquoi y a-t-il de l’argent ?
Dans cette compilation des chroniques parues dans Philosophie Magazine, Tomi Ungerer commente et illustre ses réponses à cent grandes questions d’enfant, entre philosophie et poésie :  » Répondre aux enfants, c’est se mettre à leur place. Expliquer en utilisant un vocabulaire adulte compréhensible. Illustrer par des exemples tirés de la réalité, ou soutirés de l’imagination. Démontrer que tout se surmonte avec le sourire et le respect. Et que grâce à l’absurde, nous sommes tous des apprentis sorciers.

Jean de la Lune

Regardez bien : il y a un bonhomme pelotonné dans la boule argentée de la Lune. C’est Jean. Un jour, en attrapant la queue d’une comète, il est venu en voyage sur la Terre. Il y a vécu des heures de frayeur et de bonheur, et il y a fait une rencontre extraordinaire. Voici son histoire.

Les Trois Brigands

Il était une fois trois vilains brigands… dont la vie changea totalement le jour où ils rencontrèrent Tiffany, la petite orpheline. De trois méchants elle en fit… des bienfaiteurs de l’humanité.

Pas de baiser pour maman

S’il y a quelque chose que Jo n’aime pas, c’est d’être embrassé par sa tendre mère – Madame Chattemite – surtout si c’est devant les copains. « Des baisers ! Toujours des baisers ! hurle Jo. « Je les déteste, je n’en veux pas ! Des baisers pour dire bonjour, bonsoir et merci ! Des baisers humides et poisseux, toujours des baisers ! Comment Madame Chattemite s’y prendra-t-elle désormais pour témoigner sa grande affection maternelle ?

Le Maître des Brumes

Finn et Clara habitent un village de pêcheurs, sur une île en mer d’Irlande. Un jour d’épais brouillard, à bord de leur barque, ils sont entraînés à la dérive et échouent sur l’Île aux Brumes.

Tomi Ungerer invente ici une histoire fantastique digne des grands conteur irlandais.

Voilà mes p’tits chats,
Je vous laisse ici avec une petite vidéo de quelques minutes de Tomi Ungerer.
Dans cet extrait d’un entretien avec un enfant de 10 ans, il parle de ses oeuvres jeunesse, celles qu’il n’assume pas et celle qu’il assume.

Un tout petit moment de douceur 🙂

Bisous, bisous

Sabrina