Salut les petits chats,
Je vous retrouve aujourd’hui pour un special day pour toutes les femmes du monde entier !
Nous sommes le 8 mars, journée internationale du droit de la femme. Alors on RANGE nos aspirateurs, nos plumeaux et nos clichés, on se cale bien confortablement sur le canapé et on lit la chronique de Bribri (rom pom pom pom. Y’a que les fans de Rihanna qui ont pu comprendre c’te blague…) qui est consacrée uniquement à nos modèles féminins !
On oublie souvent qu’il y a un siècle à peine, on considérait les femmes comme étant plus proches des gorilles que de l’homme. Crazy, nan ? Elles ont dû se battre pour défendre leurs droits et faire reconnaître leur place dans la société.
Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une journée nationale de la femme (National Woman’s Day) est célébrée aux États-Unis. Ce n’est que le 19 mars 1911, suite à une proposition de Clara Zetkin, figure historique du féminisme, qu’on célèbre la première « journée internationale des femmes » où il est revendiqué le droit de vote des femmes ou le droit au travail. Depuis, des rassemblements et manifestations ont lieu tous les ans.
Mais ce n’est qu’en 1977 que les Nations Unies officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée en faveur des droits des femmes. Elle fait ainsi partie des 87 journées internationales reconnues par l’ONU. Une occasion de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société et de revendiquer plus d’égalité.
Qui sont ces femmes qui ont luttées pour notre confort d’aujourd’hui ?
Si certaines se sont fait connaître par leurs cris de combat, grand nombre d’entre elles ont péri dans leur silence. Cette lutte est loin d’être finie, il y a encore beaucoup à faire dans notre monde. Que ce soit ta mère – ton père, ta tante – ton oncle, ta sœur – ton frère, ou juste toi, aujourd’hui c’est à nous de jouer !
On commence avec la collection « Ceux qui ont dit Non ». Depuis toujours, il y a dans le monde des hommes et des femmes qui ont su dire non à ce qui leur paraissait inacceptable. Que ce soit Victor Hugo qui luttait contre la peine de mort, ou Victor Schoelcher qui fera, en 1848, abolir définitivement l’esclavage en France et dans les colonies françaises, ces romans historiques vous racontent l’histoire de personnages importants qui ont su se révolter contre la société et dire NON !
Tout d’abord on retrouve Olympe de Gouges – Non à la discrimination des femmes. Morte guillotinée à Paris en 1793 est considérée comme une des pionnières du féminisme. Auteur de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, elle a laissé de nombreux écrits en faveur des droits civils et politique des femmes.
Elle est souvent prise pour emblème par les mouvements pour la libération des femmes.
« Adieu mon fils, demain ma tête sera coupée… Ils croient couper la mauvaise herbe et me faire taire mais c’est trop tard. La force de ma pensée, c’est qu’elle s’est enracinée dans le terreau de siècles d’injustice, nul ne peut désormais l’arracher de cette terre. Quelque chose est en marche que nul ne peut arrêter. La nature donne aux femmes le privilège de « pouvoir » mettre au monde des hommes, c’est ce « pouvoir » qu’ils pensent contrôler, et leur terreur qu’il leur faut maîtriser. Adieu mon fils… Demain je vais mourir. »
Morte le 30 juin 2017, Simone Veil est une française, née dans une famille juive. Elle est déportée à Auschwitz à l’âge de 16 ans, où elle perd son père, son frère et sa mère. Rescapée avec ses sœurs, elle épouse Antoine Veil, homme politique français, en 1946. Après des études de droit et de science politique, elle est nommée ministre de la Santé, en 1974, dans le gouvernement de Jacques Chirac. Elle est la deuxième femme à devenir ministre. Elle est chargée de présenter au Parlement le projet de loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG), qui dépénalise l’avortement. Dans un discours devant les députés, elle soutient que « l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue ». La loi est entrée en vigueur le 17 janvier 1975, en France. La Suisse a légalisé l’avortement en 2002. Depuis, une femme enceinte malgré elle peut librement décider d’interrompre sa grossesse jusqu’à la 12e semaine, et au-delà dans certaines conditions.
Simone Veil – Non aux avortements clandestins :
« Ce qui la révolte, c’est l’avortement du pauvre. Elle sait que les bourgeoises fortunées partent en Angleterre. Elles sont prises en charge par des gynécologues, bénéficient d’une anesthésie, de repos, et rentrent chez elles en bonne santé. Les autres, les pauvres, les mal loties, meurent ou sont mutilées… Les praticiens ont mené une étude sur les suites des avortements clandestins, comme l’ablation de l’utérus, des problèmes aux reins, sans compter les décès… Simone partage avec les médecins la conviction qu’il est urgent de changer la loi. C’est un impératif médical. Elle ne peut plus supporter cette injustice. »
On termine cette collection par Rosa Parks – Non à la discrimination raciale.
Rosa Parks est une femme afro-américaine qui devint une figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale au États-Unis, qui a lutté par la suite avec Martin Luther King.
Elle est devenue célèbre en refusant de céder sa place à un passager blanc dans l’autobus. Arrêtée par la police, elle se voit infliger une amende, dont elle s’y oppose.
Martin Luther lance alors une campagne de protestation et de boycott contre la compagnie de bus qui durera 380 jours. Le 13 novembre 1956, la Cour suprême des États-Unis casse les lois ségrégationnistes dans les bus, les déclarant anticonstitutionnelles. (contraire aux lois)
« Je voyais passer le bus chaque jour. Mais pour moi, c’était comme ça. Nous n’avions d’autre choix que d’accepter ce qui était notre quotidien, un très cruel quotidien. Le bus fut un des premiers éléments par lesquels je réalisais qu’il y avait un monde pour les Noirs et un monde pour les Blancs. »
« En disant non, toute désarmée que j’étais, je restais en phase avec moi-même. Je ne cherchais nullement à être une citoyenne modèle, moi que la loi excluait du droit de vote, ainsi que de la liberté de boire à n’importe quelle fontaine, de m’asseoir à la place libre qui me faisait face, de me soulager dans les toilettes publiques… Contrairement aux humains, les animaux buvaient à la même source, quelle que fût la couleur de leur pelage. En Alabama, un écriteau surplombait nos fontaines : colored. Notre vie était la pancarte de la honte. »
Aujourd’hui, les filles peuvent faire des études, faire le tour du monde, choisir de se marier ou pas, d’avoir des enfants ou pas. Elles peuvent créer leur entreprise, écrire, naviguer tout autant que les garçons. Même si l’égalité des sexes n’est pas totalement gagnée dans certaines régions du globe, il n’est plus question en Europe et dans pas mal de pays d’interdire aux filles l’accès à des droits et libertés autrefois réservés aux hommes.
À travers ces 50 histoires, nous embarquons pour une véritable aventure, courageuses, parfois tragiques ou scandaleuses, qui nous font traverser cette nouvelle aire de l’émancipation féminine. Cinquante récits de vie de femmes qui ont souvent refusé les modèles d’existence qu’on leur imposait. De Simone de Beauvoir en passant par la vie de Coco, les itinéraires de ces femmes de notre époque étonnent, intriguent, bouleversent et passionnent.
Il y est question de travail, d’amour, de lutte pour défendre ses idées et choisir sa destinée. Elles ont dirigé, innové, résisté ou créé, cheminant avec leurs fragilités, leurs doutes vers le cap qu’elles s’étaient fixé.
Il était une fois 50 femmes, 50 histoires qui invitent filles et garçons à suivre librement leur propre chemin, non d’après leur sexe, mais suivant leur caractère et leurs envies !
Un livre édité comme un magazine people, à offrir, à acheter, à prêter, encore mieux que le dernier Cosmo tendance de cet été !
En avant les filles ! Débats et portraits
Wonder Woman, Buffy Summers tueuse de vampires, ou Tris héroïne de Divergente. Maryline Monroe, Brigitte Bardot, Edith Piaf. Des chefs d’État, des femmes engagées, des femmes d’affaires.
Un livre qui regroupe des portraits de femmes exceptionnelles, et des débats sur l’éducation ou le travail.
Une réelle documentation complète sur les droits de la femme, d’hier à aujourd’hui.
Pour terminer, je reposte mon coup de cœur que vous connaissez déjà : Histoire du soir pour filles rebelles.
Paru en octobre 2017, il restera mon coup de cœur pendant encore longtemps.
Si vous habitez dans une grotte, que vous n’avez aucun réseau internet, que vous avez un Nokia 3310 des années 2000 (très très bien d’ailleurs) je peux concevoir, juste un peu, que vous n’ayez pas lu mon article concernant ce chef-d’œuvre. On est bien d’accord que personne, nobody, ne peut passer à côté des articles de Bribri (rom pom pom pom. Pour ceux qui n’ont toujours pas compris la blague, il s’agit de la chanson Man Down de Rihanna que je chante en boucle depuis avant…)
Pour se rattraper on clique ici !
Pour les autres, n’hésitez pas à cliquer, ça me fera une vue en plus, et en plus de ça, cela vous rafraîchira la mémoire.
Voilà pour ma petite sélection du 8 mars.
Cet article, je le dédie spécialement à toutes les personnes, non seulement des femmes, mais aussi des hommes qui ont fait de moi la femme que je suis aujourd’hui.
À ma mère la femme de ma vie et à mon père l’homme de ma vie, qui m’ont appris tout ce que je sais aujourd’hui.
À MaReine, qui est continuellement derrière moi à me supporter.
À mes filleuls, Cloé, Nolan et Mya qui m’inspirent des sourires et que j’aime plus que tout au monde.
À LaFée, qui m’inspire chaque jour mes valeurs féministes.
À Margaux, à Oni qui m’ont appris les valeurs fondamentales et inconditionnels de l’amour, le vrai et qui créent tous les jours de l’inspiration tout autour de moi.
À Moot aussi, pour sa patience sans fin.
À mon directeur de magasin, mon responsable, et Sonia, qui m’aident tous les jours à évoluer dans mon quotidien, et qui ont cru en moi à un moment où à un autre quand je doutais de moi-même. Et sans qui, bien évidemment, je ne serais pas en train d’écrire cet article aujourd’hui.
Toutes ces personnes ont contribué au fait que je sois cette femme pleine de rêves et d’envies que je suis aujourd’hui. Une femme forte, libre, qui se bat tous les jours pour réaliser ses désirs les plus fous !
À toutes les petites filles du monde entier :
– Riez à en perdre la voix
– Rêvez plus grand
– Visez plus haut
– Luttez plus fort
Et dans le doute rappelez-vous : Vous avez toujours raison ! 😊
À très vite les petits chats,
Bisous, bisous
Sabrina 😊
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