Salut les p’tits chats !
Aujourd’hui, nous allons aborder un sujet d’actualité qui est (tadadaaaammm) INTERNET !
(ouais j’sais, quoi de mieux que de parler d’internet, SUR internet…)
De toi à moi, on sait qu’il est presque impossible d’y résister. Si tu es né(e) après la révolution d’Internet, il est quasi impossible que tu comprennes comment nos parents ont fait jusqu’ici pour vivre sans.
Ok, alors, même moi qui est née avant, je ne comprends pas comment on a pu faire sans, pendant autant d’années. C’est vrai : besoin d’information ? Google est ton ami. Un endroit sympa à visiter avec des potes ? Google est ton ami. Un resto à découvrir ? Google est ton ami. Une toux un peu trop suspecte ? Doctissimo est… Non, oublies! Va voir ton médecin. Sur Doctissimo c’est TOUJOURS un cancer…. (joke)
Un peu d’histoire ! =)
- C’est quoi internet ?
Cet énorme réseau informatique relie entre eux des millions d’ordinateurs, de tablettes et de téléphones portables. Il te permet d’accéder à des textes, des images et des vidéos.
- Depuis quand existe-t-il ?
La première connexion a été établie en 1969, entre les ordinateurs de deux universités américaines. Le mot « Internet » vient de l’anglais Internetting : « interconnecter des réseaux ».
- Quel est le plus ancien moteur de recherche ?
Google, l’application la plus utilisée pour lancer une recherche, a été fondée en 1998. Ses ancêtres, apparus dans les années 1990, s’appelaient Lycos, Altavista et Backrup.
- Quels outils te permettent d’être connecté ?
L’ordinateur personnel, créé en 1972, se démocratise dans les années 1990. Le premier Smartphone avec une interface tactile ne date que de 2007 ! Et LA tablette s’est développée à partir de 2010.
Internet est une véritable révolution. En tant qu’individu , il est devenu très difficile de vivre sans connexion et surtout de se déconnecter. Imagine, comment pourrais-tu t’informer des dernières tendances de Kim K., de communiquer à toute vitesse ou même de pouvoir streamer tes séries préférées où tu veux quand tu veux?
Tous connectés
Tous connectés – Mathilde Giard / Marygribouoille
Oui, tu connais Internet mieux que tes parents – et heureusement ! Tu surfes sur Snapchat, Instagram, Youtube ou Facebook, mais sais-tu réellement déjouer les pièges que tend le web ? Sais-tu décrypter les fake (fausses) news des vraies infos ? Comment te créer un profil sans tout dévoiler de ta personnalité ? Qui se cachent derrière les pseudos ? Es-tu vraiment espionné(e) ? Qu’est-ce que le cyberharcèlement ? Comment Internet améliore ta vie ? Le guide indispensable pour rester connecté sans être accro !
Surfer sur Internet OUI, mais avec des précautions s’il vous plait !
Les réseaux sociaux peuvent rendre très malheureux. Un sujet que tu dois prendre très au sérieux. Cela t’est sans doute déjà arrivé : te sentir exclu sans que les autres le fassent volontairement. Les réseaux sociaux rendent ce sentiment encore plus fort. Attention à ne pas blesser les autres quand tu te mets en scène sur les réseaux.
Attention aussi à :
- Ne jamais communiquer tes coordonnées
- Ne jamais prendre de rendez-vous avec un inconnu, même si tu penses avoir un feeling avec lui
- Crées-toi un bon pseudo, totalement anonyme (donc sans prénom)
- Réfléchis bien avant de poster un commentaire ou une photo, qu’il/elle ne blesse personne !
- Protège ta famille – frères-sœurs. Pas de photo compromettante, ou leur nom – âge.
- Même pour un simple SMS, fais attention aux fautes d’orthographe. On oublie les kikou-lol.
- Et surtout, SURTOUT, limite tes heures de connexion. Même les grands dirigeants d’Apple, Google ou Twitter limitent l’usage de la tablette et du Smartphone. Selon eux, cela nuirait à la créativité et au comportement social de leurs enfants. À la place, ils leur font lire des livres, à l’ancienne. Un message à méditer de la part d’experts connaissant le sujet de l’intérieur !
Mais forcément, à trop vouloir surfer sur la toile, celle-ci est devenue une addiction. On parle alors de « cyberdépendance ». En effet, certains ados (ou adultes) n’arrivent plus à contrôler le nombre d’heures passées devant leur ordinateur, leur Smartphone ou leur console de jeux.
Comment sortir d’une vie virtuelle
Comment sortir d’une vie virtuelle – Dr Stéphane Clerget
Cyberdépendance, n.f. Dépendance à Internet (jeux en ligne, réseaux sociaux…)
L’usage problématique d’Internet et des nouvelles technologies, communément appelé cyberdépendance, se traduit par une utilisation persistante et récurrente des technologies ou des moyens de communications offerts par Internet qui engendre des difficultés chez l’individu. La cyberdépendance amène un sentiment de détresse et des problèmes au niveau psychologique, social ou professionnel. Merci QUI ?
Pour déterminer si l’usage est un problème ou non, 4 composantes sont importantes à considérer :
- Utilisation excessive;
- État de manque : sensations désagréables ressenties lorsqu’il y a cessation ou réduction dans la fréquence, la durée ou la quantité (p. ex. tristesse, anxiété, irritabilité, colère ou ennui lorsque l’accès aux technologies est impossible);
- Tolérance : besoin d’augmenter les quantités pour obtenir les mêmes effets (p. ex. heures consacrées à l’activité, besoin d’un meilleur équipement, achat d’applications ou de jeux, etc.);
- Conséquences négatives en raison de l’usage : problèmes relationnels, professionnels ou conjugaux, fatigue, perte de relations significatives, perte d’emploi ou d’occasions d’emploi, de carrière ou d’études.
Comme les toxicomanies à des produits toxiques tels que le tabac, l’alcool ou le cannabis, la cyberdépendance a des conséquences sur la santé physique. Le temps de sommeil est diminué, car la consommation des écrans et d’Internet se prolonge tard dans la nuit et te maintient en éveil. Regarder la télévision, l’ordinateur, les jeux sur console, le Smartphone, la tablette te poussent à te coucher tard. La lumière de l’écran augmente le niveau d’éveil et s’ajoute l’excitation que produit sur toi cette connexion pour retarder l’endormissement. En conséquence, tu es loin des neuf heures de sommeil nécessaires par nuit à ton âge.Ce n’est pas uniquement la réduction du temps de sommeil qui pose problème, mais aussi la qualité de ton sommeil qui est alors perturbé.
Il y a aussi une autre cyberdépendance : celui au téléphone portable. Fais-tu partie de ceux ou celles qui vérifient qu’ils ou elles n’ont pas de messages, même si le téléphone ne sonne pas ?
Le téléphone mobile est devenu un micro-ordinateur de poche avec les vidéos, appareil photo, jeux, réseaux sociaux, messageries, etc. La plupart des ados réclament le Smartphone le plus perfectionné et ont du mal à imaginer sortir de chez eux en le laissant à la maison.
Un usage excessif du téléphone portable nuirait à nos capacités intellectuelles. Par exemple le calcul mental, le travail de mémorisation, la capacité de recherche, se déplacer sans GPS ne sont plus du tout entraînés.
Ok. Mais avec tout ça, comment réussir à décrocher ? Déjà, si tu prends conscience de ta dépendance, que tu reconnais qu’elle est à l’origine d’un certain nombre de conséquences négatives, cela peut s’avérer suffisant pour modifier ton comportement. Cela te poussera d’avantage à faire d’autres activités ou du moins à sortir de ton isolement. Hélas, pas tout le monde ne se rend compte de son addiction.
Pour te rendre compte, tu peux faire ce petit exercice : notes dans un petit carnet toute les fois où tu t’es connecté à Internet, réseaux sociaux, recherches web, etc. Tous les jours pendant une semaine. La date, l’heure du début et l’heure de fin, et pourquoi tu le fais (je m’ennuie, je fais des recherches pour l’école, un message reçu…)
Tu vas ensuite mettre en place quelques petites habitudes qui vont encadrer ton usage et te permettre de recadrer ton quotidien. Par exemple, le matin, au lieu de te connecter directement au saut du lit, prend le temps de petit-déjeuner. Casses tes routines, n’allumes pas ton ordinateur ou ton téléphone à la fin des cours, attends d’être chez toi. Décides d’un temps auquel tu as le droit par jour à ne pas dépasser, et tiens-toi s’en !
Sortir de ta vie virtuelle t’apportera beaucoup de bénéfices, mais tu ne les sentiras pas immédiatement.
Cyberharcèlement :Le cyberharcèlement (cyberintimidation ou cyberbullying en anglais) est une forme de harcèlement conduite par divers canaux numériques. Il peut prendre différentes formes, comme la création de faux profils, la diffusion de rumeurs infondées ou encore l’envoi de messages d’insultes. Le cyberharcèlement et le harcèlement traditionnel ont de nombreux points communs. Seule la forme change, puisqu’il s’agit d’agressions répétées sur le long terme envers un individu dans le but de nuire à celui-ci mais diffusées par des moyens de communication numériques. Seulement, avec les réseaux sociaux, les informations sont plus facilement conservées et peuvent se propager rapidement à un large nombre d’internautes connus ou non de la victime. L’anonymat et l’absence de face-à-face sont des caractéristiques propres au cyberharcèlement, mettant en évidence les dangers d’Internet, où chaque internaute ayant laissé des traces sur Internet peut devenir victime de ce phénomène.
Passes à l’action : Si tu es victime d’un harcèlement en ligne, voici quelques premières étapes à suivre :
Sais-tu qu’aujourd’hui, chaque fois que tu te connectes à Internet et que tu cliques, likes, partages, suis ou ajoutes une personne sur un réseau social, non seulement des entreprises, mais aussi l’Etat et les forces de l’ordre et même de parfait inconnus peuvent avoir accès à tes données personnelles et les collecter ?
Le plus souvent, on te dit que c’est pour ta propre sécurité ou pour te faciliter la vie. Mais où est la frontière ? Et, surtout, QUI décide où commence et où s’arrête TA vie privée ? Aller ! Un petit indice : C’EST TOI !
Touche pas à ma vie privée !
Touche pas à ma vie privée ! – Tanya Lloyd Kyi – Belle Wuthrich
A partir d’exemples tirés de la vie réelle, TOUCHE PAS A MA VIE PRIVEE aborde des questions primordiales, telles que le harcèlement en ligne, la surveillance à l’école, en ville et au domicile, les objets connectés, l’usage de puces ou l’utilisation commerciale de données personnelles.
Facebook, Twitter, Snapchat, Youtube, Instagram : chaque fois que l’on publie sur un réseau social, on partage des informations. En fonction des paramètres de confidentialité, on peut les partager seulement avec quelques amis ou avec le monde entier. Mais on donne par la même occasion des preuves.
Les informations que l’on sème en ligne sont parfois qualifiées de tatouage numérique. Toutes ces données nous collent à la peau, comme de l’encre indélébile. De bien des façons, les réseaux sociaux sont construits sur un principe de confiance. Si quelqu’un partage ses craintes avec ses amis dans un message privé, il s’attend à ce qu’ils gardent son secret. Quelqu’un qui envoie une photo osée fait confiance à son destinataire et part du principe qu’il ne va pas la partager.
Des recherches révèlent que soit les adolescents font énormément confiance à leurs amis, soit ils préfèrent ne pas penser à ce qui pourrait mal tourner.
Le Pew Research Center est un organisme américain qui étudie notamment les tendances sur la Toile. En 2015, ses enquêtes ont montré que les jeunes partageaient plus que jamais sur les réseaux sociaux :
- 91% des ados partageaient des photos
- Plus de 70% d’entre eux indiquaient le nom de leur école et de leur ville natale.
- Plus de la moitié d’entre eux partageaient leur adresse e-mail.
- Seulement 1 sur 5 donnait son numéro de téléphone portable.
Même si seulement 9% des ados s’inquiétaient de la façon dont leurs données étaient utilisées, 1 sur 6 avait été contacté en ligne par un inconnu et s’était senti mal à l’aise ou en danger.
Voilà mes p’tits chats !
J’espère que cet article vous a appris plein de choses et que vous serez tous très prudents sur Internet!
A très vite pour un prochain article.
Bisous, bisous
Sabrina <3
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