Salut les p’tits chats !
Aujourd’hui nous sommes le 8 mars, outre le fait que ce soit l’anniversaire de mon pote Patrick (bon anniversaire, la biiise) c’est la journée internationale des droits de la femme.
Et quelle belle journée pour parler de sexisme !
Alors je vous vois venir hein : oui mais les femmes par-ci, les femmes par-là… QUE NENNI !
On va naturellement parler des filles, mais aussi des garçons, car le sexisme qu’il touche l’un ou l’autre, ça reste du sexisme !
Mais c’est quoi ?
Selon mon copain WIKI le sexisme désigne l’ensemble des préjugés ou des discriminations basés sur le genre d’une personne.
C’est la même chose qu’un stéréotype ?
Alors oui, ça part principalement des stéréotypes mais pas que ! Le stéréotype d’un sujet repose sur la réputation qu’il véhicule. Le sexisme peut inclure la croyance qu’un genre serait essentiellement supérieur à l’autre. Ils sont donc très liés.
Les stéréotypes de genre :
- les caractéristiques physiques : les hommes sont forts et les femmes sont délicates ;
- les rôles sociaux : les femmes s’occupent des enfants pendant que les hommes gagnent un salaire ;
- les centres d’intérêt : les femmes aiment faire les magasins et les hommes aiment regarder des émissions de sport ;
les métiers/occupations : les hommes sont des ingénieurs, des agents de change ou des mineurs alors que les femmes sont institutrices, infirmières ou femmes au foyer.
Existe-t-il un « sexisme bienveillant » ?
Malgré le fait que le terme « sexisme » reste péjoratif, il existe une forme de sexisme bienveillant.
Parfois appelé effet « les femmes sont formidables », c’est un phénomène observé par Alice Eagly et Antonio Mladinic en 1994, puis théorisé en 1996.
- L’homme ne laissant pas une femme réaliser des tâches dans le jardin, en cuisine, par exemple, prétextant qu’elle risquerait sinon de se blesser est un exemple concret de manifestation du sexisme bienveillant à l’encontre des femmes.
Ok ! mais ça change quoi dans mon éducation ?
Eh bien, pas mal de choses à vrai dire !
Je suis sûr qu’avant d’être maman/papa, vous ne saviez pas que vous pouviez flinguer la journée de quelqu’un, juste en vous trompant de couleur de verre ? Car je cite : Robin, 6 ans : « le rose c’est pour les filles ! »
Enfin, moi perso, j’ai eu le malheur de boire mon café dans la tasse Reine des Neiges de ma nièce, je m’en suis grave voulu pendant des jours et elle aussi. (c’est dingue comme c’est rancunier à cet âge)
Un autre exemple flagrant : les catalogues de jouets à Noël.
Vous êtes à moins de dix jours des fêtes de fin d’année, dans votre cuisine à faire des petits biscuits à la cannelle (oui, dans ma tête vous êtes Bree Van de Kamp dans Desperate Housewife) et MINCE ! Vous avez complètement oublié les cadeaux pour Mya et Nolan, vos petits-neveux d’amour.
Allez HOP, on se ruuuuue sur le catalogue de « JouetsTropCool », et là, SURPRISE (mais pas trop), les onglets sont roses ou bleu. (des fois il y a un peu de vert aussi…)
À croire que la société fabrique des garçons ou des filles et non plus des enfants, tout simplement.
Jusqu’à 3 ans, un enfant n’a pas conscience d’être un garçon ou une fille. La petite enfance est une période durant laquelle les petits explorent le monde. Ils s’intéressent aussi bien aux voitures qu’aux poupées. Les psychologues conseillent ainsi aux parents de proposer une large palette de jeux à leurs enfants, pour les laisser tester différentes expériences.
Bien évidemment, plus ils grandissent, plus l’écart entre les deux sexes se creuse. Vers 6 ans, les garçons se retrouvent de moins en moins à jouer avec les filles. Les p’tits gars auront tendance à privilégier un match de foot, autant que les nanas préfèrent rester dans l’imaginaire avec leurs poupées. Mais on ne panique pas si Thomas préfère jouer avec Max à la dînette.
Y’a que les filles qui sont touchées ?
AB-SO-LU-MENT PAS !
Comme dit plus haut, le sexisme touche n’importe quel genre. Les hommes aussi subissent dans leur vie les clichés de la société.
Il n’est pas rare d’entendre un parent dire à son petit garçon : « Ne pleure pas, tu n’es pas une fille! » Comme si montrer ses sentiments était « efféminé« .
On peut voir la même chose dans le choix des métiers : si certains ont acquis l’autre genre (instituteur-institutrice), le terme sage-femme n’est que féminin (dans ce cas, l’appellation exacte est maïeuticien)
Comment sortir du sexisme ?
La prise de conscience est un bon début. Arrêtons de genrer toute la société. Une demoiselle prendra tout à fait plaisir à construire une maison en LEGO, tout comme un garçon adorera prendre le thé avec ses peluches roses. Laissons les enfants choisir ce qu’ils veulent devenir, et libre court à leur créativité.
Laissons-leur la possibilité de créer un monde meilleur, sans stéréotype, où les garçons pourront pleurer autant qu’ils veulent pour un amour déchu ou devenir esthéticien. Un monde où on aura plus besoin de féminiser l’orthographe de certains métiers, car on ne pouvait pas imaginer une seule seconde qu’une femme puisse le faire.
Et quoi qu’il arrive, n’oubliez jamais la personne extraordinaire que vous êtes. Ne culpabilisez jamais de l’éducation que vous donnez à vos enfants. Aucun mode d’emploi n’existe. Mais il y a toujours des astuces pour mieux faire.
Cet enfant n’est que l’extension de vous-même: c’est un être merveilleux qui ne demande qu’à s’éveiller au monde et à l’amour. Aimez-le, soutenez-le, grondez-le s’il le faut, un jour il/elle sera à la tête d’une entreprise internationale, ou un incroyable père au foyer. Dans les deux cas, ils seront heureux d’être ce qu’ils sont, et tout ça en partie grâce à vous, chers parents !
Je vous souhaite à toutes et à tous, une excellente journée internationale des droits de la femme.
Bisous, bisous,
Sabrina
Pourquoi les filles ont mal au ventre ?
Pourquoi les filles ont mal au ventre ? est un manifeste féministe qui dénonce les malaises que ressentent les femmes, de l’enfance à l’âge adulte, dans une société qui ne les ménage pas. Le livre sensibilise aux inégalités que subissent les femmes dans le monde, ici ou ailleurs avec des illustrations sans tabou, qui racontent une réalité complexe et hétérogène.
Je me défends du sexisme
Naître fille ou garçon, cela change une vie. Dans beaucoup de domaines, cela influe sur nos occupations, la façon dont on s’habille, dont on communique avec les autres, les études que l’on mène, le métier que l’on choisit… Indépendamment de notre volonté, la société assigne aux filles certains comportements : cela peut engendrer des souffrances. Pour les combattre, Emmanuelle Piquet puise dans son expérience et expose dans ce livre des exemples concrets et propose des outils pour élaborer une stratégie de parade, des « flèches de résistance » , adaptées à chaque situation. C’est actif, dynamique, original et profondément efficace ! A partir de 11 ans.
Ni poupées, ni super-héros !
Ni poupées ni super-héros ! Mon premier manifeste antisexiste
Parce qu’il n’est jamais trop tôt pour lutter contre les stéréotypes Pour que filles et garçons puissent, ensemble, construire un monde antisexiste et égalitaire
Même les princesse pètent
Laura pose à son père une question un peu embarrassante : « Est-ce que les princesses font des prouts ? » Son papa, qui comme elle aime les livres et les belles histoires, va chercher dans sa bibliothèque un ouvrage qui a l’air très très vieux: Le Livre secret des princesses. Il renferme tous les secrets des princesses les plus célèbres du monde, même les plus inavouables ! On y découvre notamment comment la belle Cendrillon, très anxieuse le soir du bal, fit un prout à minuit pile, fort heureusement camouflé par le son de l’horloge ! Ilan Brenman et Magali le Huche signent là un ouvrage amusant qui, avec humour et tendresse, désacralise le mythe de la princesse parfaite. Oui : même si elles n’en sont pas moins merveilleuses, les princesses sont, elles aussi, la proie de ces gênants petits troubles intestinaux !
Princesse Kévin
Kevin est une princesse, qu’on se le dise ! Les autres peuvent bien rigoler, Kevin s’en moque. Kevin est une princesse, un point c’est tout. Sa soeur lui a prêté une robe, des chaussures à talon, quelques bijoux. Il a emprunté le maquillage de sa maman, et maintenant Kevin est une princesse. Il ne voit pas ce qu’il y a de mal à se déguiser ainsi. Quand on se déguise, c’est pour qu’on ne vous reconnaisse pas. Sinon, ça ne sert à rien de se déguiser. Et d’abord, qui a décrété que seules les filles pouvaient se déguiser en princesses ?
La pire des princesses
Jolies, douces et fragiles, les princesses : quel ennui ! Mais qu’ont-elles donc toutes à vouloir être parfaites ? Bijoux brillants, eaux de toilette et robes de bal : aux oubliettes ! Zélie ne rêve que d’aventures, de batailles, de dragons, d’armures. Le prince charmant n’a qu’à bien se tenir, car cette princesse est vraiment la pire !
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