Salut les p’tits chats !
Il y’a quelque temps de ça, je vous parlais d’une édition toute douce que j’adore qui s’appelle Piccolia. Aujourd’hui, celle-ci a sorti une collection merveilleuse du nom de « Petits et grands défis ».
Des histoires délicates, joliment illustrées, pleines de bons sens, suivies des conseils de deux spécialistes pour vous aider à accompagner votre (vos) enfant(s) vers l’autonomie.
Tout d’abord on commence avec « Au dodo, dans ton lit ».
Les nuits de votre enfant évoluent inévitablement au fur et à mesure qu’il grandit. Si pour des raisons qui vous sont propres, vous avez décidé à son arrivée de le faire dormir dans votre chambre, ou bien vous avez opté pour l’installer directement dans sa propre chambre, il arrive un moment où votre enfant devient trop grand et doit s’habituer à dormir seul dans un grand lit. Ce changement qui paraît anodin au premier abord peut être déstabilisant. L’enfant refuse d’aller se coucher, quitte son nouveau lit dès que vous détournez les yeux, essaie de revenir dans votre lit…
Quels que soient les soucis rencontrés, restez convaincu que ce changement est bien la meilleure chose à faire pour tout le monde. Préparez cotre enfant en discutant avant avec lui. Cette petite histoire peut se révéler un bon point de départ ! C’est à vous de décider du moment opportun pour franchir cette étape. Prenez tout le temps dont vous avez besoin pour en discuter avec cotre conjoint et vous mettre d’accord sur la marche à suivre.
Ensuite on a « Je veux tout, je suis le roi ! ».
Le caprice est une réaction normale chez l’enfant. Il désire une chose mais ne sait pas encore que cela n’est pas toujours possible. Un enfant qui fait un caprice est un enfant qui ne connaît pas vos limites et celles de la société où il vit. Il a besoin de repère et de comprendre pourquoi vous lui dites non pour se construire. Ces moments sont épuisants pour vous, qui vous retrouvez face à une crise à gérer, mais aussi pour lui qui perd tout contrôle sur ses émotions. Contrôler ces réactions est une étape importante dans l’éducation de votre enfant. Essentielle à son bon développement personnel. C’est entre 3 et 6 ans qu’il apprend à se sociabiliser, à tenir compte des gens et du monde autour de lui. Car ne pas faire de caprices, c’est aussi respecter les gens autour de soi. Vous n’avez plus affaire à un bébé mais à un enfant qui doit s’intégrer dans la société et assimiler ses premières notions élémentaires. Rassurez-vous, ne n’est pas parce que vous dites non que votre enfant vous aimera moins. Au contraire, sentir que vous vous intéressez à son bien-être et que vous devinez ce dont il a besoin vous rapprochera davantage. Un enfant qui n’est pas submergé par la colère est un enfant plus apaisé qui sera prêt à partager avec vous des moments de réelle complicité.
Quelques petites astuces pour gérer un caprice sur le moment :
– Gardez votre calme. Crier plus fort ne vous permettra pas de résoudre le problème. D’ailleurs cela ne fera qu’énerver votre enfant un peu plus. Au contraire, mieux vaut lui montrer que sa réaction excessive n’a pas lieu d’être.
– Formulez clairement ce que vous attendez de lui ou la règle qu’il doit suivre, avec des mots simples. Évitez toute ambiguïté ou contradiction.
– Même si vous sentez à court d’options, ne promettez pas de punitions exagérées ou irréalisables. Par exemple, lui dire d’arrêter son caprice sinon il n’aura plus jamais de bonbons. D’abord la punition n’est pas proportionnelle, puis, après quelques jours, il aura un bonbon… et là l’enfant comprendra votre impuissance face à ses caprices.
Continuons avec « Je ne veux pas manger ! »
Le repas est un moment important dans le quotidien d’une famille : c’est l’occasion pour tout le monde de se retrouver, de communiquer, d’avoir des attentions les uns envers les autres, de se détendre et de rire ensemble.
N’hésitez pas à faire participer l’enfant à la préparation du repas. Cela peut être un excellent moyen de le motiver à manger et à rester à table. Faites-lui remarquer que vous goûter et faites honneur à tous les plats qu’il a fait, pour progressivement lui inculquer cette politesse. Si votre enfant n’est pas intéressé par cette activité, vous pouvez lui proposer de participer différemment : Mettre la table, fabriquer des marque-places, plier les serviettes d’une certaine forme, etc. Plus il se sentira impliqué et tiendra un rôle important, plus il accordera de la valeur au moment du repas.
Et terminons avec « Zut, un petit frère ! »
L’arrivée d’un bébé dans une famille constitue un véritable défi à relever pour tout le monde. L’équilibre jusque-là établi est bouleversé et chacun doit modifier ses habitudes afin de trouver sa place. Ce changement important peut être source d’angoisse pour un enfant âgé de 2 à 6 ans : il ne se rend pas forcément compte de tout ce qui se passe, de ce qu’avoir un bébé à la maison implique, et ne sait pas encore identifier et gérer ses émotions. En lui tout se mélange : joie et tristesse, curiosité et peur, euphorie et colère… Apprendre à partager ses parents avec un nouveau venu n’est pas automatique ! Votre aîné va avoir besoin de temps et plus que tout, de votre aide.
Pour le préparer au mieux, discutez-en avec lui dès la grossesse. D’abord, essayez de lui expliquer avec des mots simples ce qu’il se passe. Ainsi, vous ne le laissez pas à l’écart de ce moment magique. Même s’il ne comprend pas forcément tout, il intègre petite à petit l’idée qu’il ne sera bientôt plus seul.
Voilà mes petits chats, un petit article tout doux pour vous, en espérant qu’il vous ait plu !
A très vite pour une nouvelle chronique !
Bisous bisous
Sabrina 😊
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