C’est entre Lausanne et Berlin que Bruno Pellegrino écrit ses textes. Grand Lauréat du Prix du Jeune Écrivain pour sa nouvelle « L’idiot du Village », on le retrouve ici dans un ouvrage de littérature Jeunesse qui prône le courage.
Lou, une petite fille intrépide
Lou n’a peur de rien. Ce n’est pas sa faute, mais cela la met parfois dans des situations très dangereuses.
C’est en récupérant la peluche d’un enfant qui tombe sur les rails d’un train que Lou se met une fois de plus danger. Malgré l’accident évité de justesse, c’en est trop pour ces papas : Elliot et Tomothée décident de l’envoyer à l’institut P-É-T-O-C-H-E.
Un institut pas comme les autres
P.É.T.O.C.H.E. (Peurs, Épouvantes et leur Traitement Organisé, Ciblé et Hautement Efficace)
S’il existe des séminaires qui vous apprennent à gérer vos angoisses face à un vol en avion ou à une araignée, l’institut P.É.T.O.C.H.E. n’est pas comme les autres. À sa tête, Madame Amygdala la directrice, suivie de son homme à tout faire Sven. Dans ce petit lot de personnages, on retrouve aussi une poignée d’enfants angoissés ou phobiques qui doivent passer des épreuves pour se libérer de leurs craintes.
Mais que fait Lou dans tout ça ? Cette jeune fille de 12 ans qui n’a littéralement peur de rien. C’est simple, elle ne ressent pas cette émotion qu’on appelle la peur.
Pour ce premier ouvrage jeunesse, Bruno Pellegrino, jeune auteur romand, a rencontré plusieurs professeurs de l’Université de Lausanne. Il nous plonge dans le monde secret de nos émotions, et grâce à cette petite fille intrépide, nous aide à mieux comprendre et apprivoiser la peur. Une émotion désagréable, certes, mais qui peut nous sauver la vie.
Tout au long de l’ouvrage, un mélange de fantastique nous transporte dans nos craintes les plus profondes, mais aussi des informations bien précises et scientifiques.
Non seulement on suit Lou cette petite fille ôtée de toutes peurs, mais on comprend aussi que notre peur a évolué moins vite que notre espèce.
Collection les mystères de la connaissance
« Plus on cherche, plus l’horizon de la connaissance s’éloigne. C’est à la lueur de ce mystère que cette collection pose les pierres de ce que l’on sait vraiment »
Chaque année, l’Université de Lausanne ouvre ses portes et partage le plaisir de la recherche.
En 2021, les Mystères s’adaptent à la situation actuelle et viennent directement à votre rencontre, en ligne, à l’école et à la maison. C’est sur le site internet https://wp.unil.ch/mysteres/grand-public/ que vous découvrirez des vidéos, des bandes dessinées à lire en ligne, des activités découvertes, et tout cela gratuitement à partager en famille.
En mai 2021, Sylvie Neeman étoffe la collection grâce à son livre « Les Mystères du temps » aux côtés de Bruno Pellegrino et de Hofmann Blaise pour « Les Mystères de l’eau ».
J’espère sincèrement que ce partenariat continuera encore longtemps.
« – L’amygdale est une sorte d’alarme incendie. Elle effectue une analyse grossière de l’information qui lui est présentée et, si elle juge qu’il se passe quelque chose d’inhabituel, elle réagit immédiatement. Par le biais du système nerveux, elle envoie des ordres au corps entier. La respiration s’accélère, le cœur bat plus vite, la pression sanguine augmente. Les muscles se tendent. La digestion ralentit, pour que l’énergie soit disponible ailleurs. Afin d’éviter la surchauffe, des glandes activent la transpiration. Tout le corps se fige avant de devenir une machine de guerre, prête à fuir ou attaquer. »
[…]
« -Toute cette réponse complexe du corps face au danger est un mécanisme de survie très ancien. Le corps de nos ancêtres préhistoriques réagissait déjà de cette manière. C’est l’émotion qu’on appelle la peur. C’est ce qu’exprime cette dernière photo.
Le médecin a repris son stylo et Lou a eu la nette impression d’avoir raté l’exercice. »
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