Paru en 2011 sous un format bande dessinée (et sa suite en 2013), Mel Andoryss décide de proposer sa série sous un format entièrement romancé. Alors satisfaisant ou pas ? Le défi est relevé avec succès !
Laissez moi vous faire découvrir un univers étrange, celui qui se trouve de l’autre côté de nos rêves. Evernight.
J’ai trouvé l’idée originale et l’auteur exploite ce monde avec beaucoup de bonnes idées. Grâce à une imagination folle, il développe Evernight comme un monde que l’on pourrait trouver sur le continent, sauf que là ce monde n’est nulle part et partout à la fois.
Même si les premiers chapitres sont un peu confus, car on est véritablement lancé dans la machine sans rien connaître de cet endroit ni de ses habitants, petit à petit on obtient des éclaircissements et des informations sur ce qui nous entoure. Mais au moment ou Camille est projeté de l’autre côté du sommeil, impossible de lâcher ce livre, je l’ai d’ailleurs dévoré en une soirée. Ma véritable déception se situe plus sur le nombre de pages que contient le livre, s’il y en avait eu 200 de plus, on sait qu’on aurait eu droit à plus de révélations et du coup plus d’actions, soit deux fois plus de plaisir.
Selon moi les deux personnages les mieux dépeint durant ce premier tome sont sans conteste North, la fille aux cauchemars et Maximilien le Marchand de Sable. Ils sont à la fois pareil et totalement différent et on apprend beaucoup d’eux. Ils font parti des trois enfants autorisés d’Evernight et ont contribué aux changements du monde. North m’a tout de suite plu par son côté garçon manqué et très maniaque, chez elle rien ne dépasse et tout est toujours sous contrôle. Elle s’habille comme un homme du XIXème siècle alors qu’elle vient du futur et règne à la perfection sur l’océan des cauchemars, elle est le parfait contraire de Maximilen qui se charge des rêves. Il préfère passer son temps sur sa planche à voler parmi les nuages plutôt qu’à gérer son usine de rêve. Il a un côté beaucoup plus libre que North, et ne se prend pas la tête avec le protocole et des rapports à rédiger. Il vit ici depuis tellement de temps mais n’a pas grandi, il reste un enfant qui a envie de s’amuser. Le plus secret des trois est sans doute Mathias, le maître du temps. On ne l’aperçoit qu’un instant au début du roman, il est donc très secret et cache certainement beaucoup de choses, ce qui promet d’être très intéressant dans la suite.
Les décors sont à coupé le souffle, j’ai vraiment réussit à visualiser chaque endroit de cet étrange monde. Rien n’est laissé au hasard, et on sent que l’auteur fait attention de bien tout détailler pour les lecteurs qui n’auraient du coup pas lu la BD.
Sous son format dessiné ou plutôt romancé laissez-vous tenté par le fabuleux monde d’Evernight. Vous ne serez pas déçu.
« Les enfant d’Evernight » de Mel Andoryss aux éditions Castelmore
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