« Imaginez pouvoir vous protéger de vos harceleurs.
Imaginez pouvoir vous venger d’eux, sans avoir à bouger le petit doigt.
Séduisant, n’est-ce pas ?
C’est ce que pensait Bleuenn, Flora, et Lizig… du moins, jusqu’à ce que ça aille trop loin.
En trouvant un grimoire dans la forêt de Brocéliande, ces trois filles que tout oppose n’auraient jamais pensé que leurs incantations marcheraient vraiment.
Et puis, leur vie a basculé et elles sont devenues des Enchanteresses. »
IMPOSSIBLE de passer à côté de cette couverture sublime et de cette part de magie qui se dégage de ce résumé.
On part donc en Bretagne, dans la forêt de Brocéliande, où Bleuenn, Flora et Lizig, tombent par hasard sur un ancien grimoire lors d’une sortie scolaire. Ça tombe bien : elles ont toutes les trois du mal à s’intégrer à l’école et décident donc de se venger…
Si l’idée de jouer aux apprenties sorcières est plutôt drôle au départ, nos trois héroïnes vont vite s’apercevoir que d’étranges phénomènes se produisent autour d’elles.
L’écriture fluide de l’autrice permet l’immersion rapide dans cet univers. Elle permet aussi d’aborder des sujets importants tel que le harcèlement, une manière comme une autre de faire de la prévention.
Sophie Gliocas nous conte un trio improbable, dans un monde où la magie et les légendes existent toujours et où ces trois nanas vont y être confrontées malgré elles.
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« Lorsque Bleuenn arriva au lycée le lendemain, son excitation était telle qu’elle manqua de trébucher dans les escaliers.
-Alors, vous avez vu Lucas ? demanda-t-elle à Lizg et à Flora devant la salle du cours de maths, incapable de contenir son impatience.
-Pas encore, lui répondit Flora, une pointe de déception dans la voix.
-Si les cornes lui ont poussé sur le front durant la nuit, il évitera peut-être de mettre les pieds au lycée, dit Lizig avec espoir.
Flora et Lizig rirent sous cape mais Bleuenn les interronpit :
-Je dois absolument vous raconter quelque chose.
Intriguées, ses deux amies s’approchèrent pour éviter que des oreilles indiscrètes n’entendent ce qu’elle avait à révéler… »
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