Erin Hunter, auteur de la série à succès la Guerre des clans est de retour avec une nouvelles série : La Quêtes des ours. Et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est une réussite.
Dans cette série, vous l’aurez deviné, on ne suit non pas des chats, mais des ours. Plus précisément une ourse polaire, Kallik, Lusa qui est une ourse noire née dans un zoo et Toklo, un grizzli. Ces trois héros sont très jeunes. A priori ils n’ont rien de plus en commun. Mais évidemment, Erin Hunter en a décidé autrement. Au début, tous les trois sont entourés par leur famille mais rapidement les choses dégénèrent. Chaque chapitre est consacré à un de ces héros. Dès le deuxième chapitre de chacun des ours (le quatrième, donc) les choses changent. A partir de ce moment, ils vont tous avoir un but précis : Kallik veut rejoindre la terre ferme avant la fonte des glaces, Lusa souhaite connaitre le monde extérieur en s’échappant du zoo tandis que Toklo fait tout pour survivre et ne pas tomber dans le chagrin. Ce premier tome permet surtout de présenter ces trois ours. On se doute qu’ils vont se rencontrer, mais ce sera certainement pour plus tard!
Plusieurs détails ont retenus mon attention. Tout d’abord, comme pour La Guerre des clans, les héros sont des animaux. Mais il ne faut pas pour autant penser que c’est une série destinée aux jeunes enfants. Bien que l’écriture soit plutôt enfantine et très fluide, cette série peut en effet convenir à un enfant d’une dizaine d’année mais pas uniquement. L’auteur aborde de nombreux thèmes notamment la famille et le chagrin mais également les conséquences de l’Homme sur la nature. On s’en rend compte avec Kallik qui doit s’adapter face au changement climatique, avec Lusa qui vit dans un zoo pour le seul plaisir des « museaux-plats » et avec Toklo qui ne sait plus où aller pour ne pas être confronté aux êtres humains. Un autre point a capté mon attention : l’auteur parvient à créer un monde à part entière. Pourtant c’est le monde que nous connaissons… mais vu par des animaux. Et je dois bien avouer que c’est assez impressionnant. On est transporté dans un autre monde. Par exemple, les ours nous définissent comme étant des « museaux-plats », les voitures (qui effraient particulièrement les ours) sont des « bêtes-feu ». Quant a l’herbe, elle devient « des poils verts qui sortent du sol ». Ainsi, grâce à des descriptions et à un vocabulaire bien spécifique, Erin Hunter nous transporte dans un autre univers, et c’est ce qui m’a le plus plu. Enfin, Ujurak amène avec lui une part de fantastique. Ce personnage, qui peut se transformer en ours, en oiseau ou encore en poisson, crée une part de mystère et une chose est sure : on veut vite en savoir plus!
Vous l’aurez compris, j’ai particulièrement apprécié ce premier tome d’une série très prometteuse! A découvrir dès 10 ans!
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