« Au début du 3e millénaire, alors que les Hommes croîtront par milliers, que Mère Nature suffoquera, l’émissaire du Chaos naîtra : la descendante d’Illan et d’Elémire.
La venue au monde d’une vouivre suivra et annoncera la fin de l’ère des Immortels, usurpateurs de la vie éternelle…
Alors, le destin de tous résidera entre les mains de l’Écarlate, car elle seule détiendra la clef… »
Depuis dix ans, Margo Pommery est exilée dans un pensionnat au fin fond du Vercors. Sa mère, Adélaïde, l’a tenue éloignée de son foyer durant tout ce temps, pour la punir d’un tragique événement dont elle la tient pour responsable. Contre toute attente, Margot est pourtant rappelée chez elle en Champagne, pour passer l’intégralité des vacances d’été. Un été qui s’avère plus intense que prévu, car la jeune fille découvre qu’elle est une Elfide : une descendante des Elfes et des Druides, gardienne d’un savoir ancestrale et puissante guerrière en devenir.
À l’aube d’un destin fantastique et dangereux, la jeune fille peut compter sur Baptiste, son ami de toujours, pour affronter avec elle les sombres secrets familiaux et le retour du légendaire Tueur d’Elfides…
Gwendoline Vervel avec sa plume habile et pleine d’humour nous entraîne dans une folle aventure où la magie, le combat pour sauver l’ancien Monde et le rapport mère-fille tiennent une grande place.
Margot découvrira d’étonnants secrets et devra se méfier de certaines personnes car la trahison règne. Mais c’est sans compter sur de nouveaux alliés qui vont faire surface après des siècles de silence.
Mais l’histoire s’achève sur une mystérieuse disparition qui présage une prophétie très inquiétante pour le futur…
On dit oui à ce premier tome et probablement au deuxième aussi !
« Équipée de ses bottes de caoutchouc crottées, Margot ramassait le fumier à grand renfort de coups de pelle réguliers. Le rythme de son labeur était donné par les coups de klaxon joyeux des voitures des parents qui ramenaient leur progéniture à la maison. Margot s’accouda à la porte basse d’un box pour admirer ce ballet mécanique. Elle esquissa un sourire quand elle vit sa colocataire monter dans la berline de ses parents en lui faisant de grands signes. Elle avait toujours trouvé étrange cette joie de retrouver ses parents lors des vacances. […]
Margot prit une grande inspiration et se retourna vers le box qu’elle devait terminer de nettoyer. Elle allait reprendre son ouvrage lorsqu’un sentiment désagréable l’envahit : elle avait l’impression que quelqu’un l’observait avec insistance. »
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