Vous prévoyez prochainement d’acheter un boîtier reflex pour sa qualité d’image, sa réactivité, la taille de son capteur et par conséquent sa profondeur de champ plus courte, mais vous êtes encore relativement néophyte en la matière ? Voici quelques petits conseils pour bien commencer avec un boîtier reflex ! Veuillez noter que tous ces réglages expliqués ci dessous sont également valables pour la majorité des appareils photo, reflex ou pas !
Pour commencer, je ne saurais que trop vous conseiller de lire ce foutu manuel, même si de prime abord, il ne semble pas très séduisant à lire avec ses 548 pages…il est important d’apprendre à bien régler son boîtier, vous gagnerez du temps et maximiserez vos chances de réussir vos clichés même si c’est le talent plutôt que la chance qui vous feront réussir vos clichés, mais le talent, justement, ça se travaille…
Rien ne sert de lire ces satanées 500 pages d’un trait. Allez d’abord à l’essentiel, réglage du mode de mesure de l’exposition, réglage du mode de l’autofocus et choix des collimateurs, choix du mode de prise de vue, nous verrons les détails au fur et à mesure de ces principaux paramètres. Les boîtiers regorgent de plus en plus de réglages fins, mais au final, nous n’allons utiliser régulièrement qu’une partie relativement minime des options disponibles.
Vous devez vous familiariser si vous êtes débutant, avec le jargon et les conventions utilisés dans la photographie.
Mais je vous rassure, cela reste simple, apprenez à maîtriser l’accès aux réglages cités précédemment, ce sont les plus importants. D’autres réglages tels que la balance de blanc ou l’appel à certains réglages personnalisés de l’utilisateur par l’affectation de ceux-ci à une ou plusieurs touches dédiées, peut se révéler intéressant en reportage par exemple et vous permettra de passer rapidement d’un réglage à un autre.
Mais commençons par le début, lorsque vous démarrez pour la première fois votre boîtier, réglez l’heure et la date. Ces informations sont intégrées parmi d’autres paramètres dans les métadonnées EXIF de chaque image, sorte de pièce d’identité et sont nécessaires à un archivage logique et efficient. Vous pouvez intégrer, ce que je recommande, vos coordonnées et vos informations de copyright afin d’être facilement identifié comme le propriétaire de l’image.
Commençons également par formater la carte mémoire de préférence dans l’appareil et non pas dans un ordinateur. Je recommande de la formater régulièrement afin de préserver l’intégrité de chaque photo prise et d’éviter certaines erreurs d’écriture lors de prises de vues.
Bon Je sens que cela vous démange de partir en photo et de déclencher…
Il vous faut régler également la qualité et la taille d’image que vous allez enregistrer sur la carte mémoire à chaque déclenchement, fine, normal ou basic en format jpeg ou si nécessaire et souhaité, le fameux et excellent format RAW.
Découvrons maintenant les différents modes d’exposition. Le mode d’exposition détermine la façon dont l’appareil définit la vitesse d’obturation et l’ouverture lors du réglage de l’exposition.
– P ou Auto programmé : L’appareil photo définit la vitesse d’obturation et l’ouverture. Ce mode est recommandé pour les instantanés et toute autre situation où vous ne disposez pas de suffisamment de temps pour spécifier les réglages de l’appareil photo. L’appareil vous propose plusieurs couples vitesse/ouverture, choisissez celui qui vous convient le mieux !
– S Auto à priorité vitesse (Tv chez Canon) : Vous choisissez la vitesse d’obturation et l’appareil photo spécifie l’ouverture, pour de meilleurs résultats. Utilisez ce mode pour figer le mouvement (objets en déplacements nets) ou le suggérer (objets en déplacements flous).
– À Auto à priorité ouverture (Av chez Canon) : Vous choisissez l’ouverture et l’appareil photo spécifie la vitesse d’obturation. Utilisez cette option afin de rendre flou l’arrière-plan dans les portraits ou afin d’effectuer la mise au point sur l’avant-plan et l’arrière-plan dans les prises de vue de paysage.
– Manuel : Vous contrôlez la vitesse d’obturation et l’ouverture.
Apprenez également à lire votre écran de contrôle sur votre boîtier, il vous donne toutes les informations en un coup d’oeil, vitesse, ouverture, exposition, mode d’exposition, etc.
Apprenez vraiment à vous repérer dans vos réglages, cela vous permettra de réagir rapidement et d’agir rapidement sur le(s) réglage(s) à modifier si besoin.
Généralement sur la plupart des boîtiers, vous avez une touche d’accès rapide au menu vous permettant de modifier certains réglages (touche info chez Nikon ou Q chez Canon)
Apprenez également à régler votre mesure d’exposition à savoir, matricielle, pondérée centrale ou spot. Généralement, vous avez un bouton dédié directement sur le boîtier.
Ensuite, suivant ce que vous allez shooter, vous allez choisir votre sensibilité (ISO), soit manuellement ou automatiquement avec éventuellement la possibilité de fixer un seuil et une valeur maximum ainsi qu’une vitesse minimale de déclenchement en fonction de la sensibilité proposée. En règle générale, ne poussez pas trop cette valeur au risque d’avoir un fort bruitage sur vos images et qui dégrade celle-ci même si des solutions logicielles existent pour récupérer vos images (Topaz Denoiser ou Nik Define……..).
Un autre réglage important est la balance de blanc ou autrement dit la température de couleurs, vous pouvez la mettre en automatique dans la plupart des cas et faire confiance à votre boîtier dans le choix effectué ou alors choisir votre température suivant la lumière (lumière du jour où lampe néon entre autres). À noter que le format RAW évoqué précédemment permet une retouche de la température de couleur de manière aisée et surtout sans aucune modification du fichier original.
Maintenant, nous allons parler des différents modes de mise au point.
Le mode de mise au point est déterminé par le sélecteur du mode de mise au point situé généralement à l’avant de l’appareil photo. Deux modes autofocus (AF) permettent à I’appareil photo d’effectuer automatiquement la mise au point lorsque vous appuyez à mi-course sur le déclencheur, et un mode de mise au point manuelle vous permet de régler vous-même la mise au point à l’aide de la bague de mise au point sur l’objectif :
– AF ponctuel ou Single : L’appareil effectue la mise au point lorsque vous appuyez à mi-course sur le déclencheur.
– AF continu : Lorsque vous appuyez à mi-course sur le déclencheur, l’appareil effectue une mise au point continue. Si le sujet se déplace, I’appareil photo active le suivi de mise au point afin de prévoir la distance finale par rapport au sujet et adapte la mise au point si nécessaire.
– AF Manuel : L’appareil photo n’effectue pas de mise au point automatique ; vous devez procéder vous-même au réglage en utilisant la bague de mise au point de l’objectif. Les photos peuvent être prises à tout moment, que le sujet se trouve dans la zone de mise au point ou non.
Choisissez le mode AF ponctuel pour les paysages et autres sujets immobiles. Optez plutôt pour le mode AF continu en présence de sujets se déplaçant de manière aléatoire. Enfin, la mise au point manuelle est recommandée lorsque l’appareil photo ne parvient pas à effectuer la mise au point à l’aide de l’autofocus.
Une fois le mode de mise au point choisi, nous allons choisir le mode de zone AF. Le mode de zone AF détermine le mode de sélection du point AF en mode autofocus. Pour sélectionner le mode de zone AF, tournez le sélecteur du mode de zone AF :
– Point AF sélectif : L’utilisateur sélectionne le point AF manuellement et I’appareil photo effectue la mise au point sur le sujet présent dans le point AF uniquement. Utilisez ce mode pour les compositions relativement statiques, lorsque le sujet reste dans le point AF sélectionné.
– AF dynamique : En mode AF continu, vous sélectionnez le point AF manuellement ; si le sujet se déplace brièvement hors du point AF, l’appareil photo effectue la mise au point en se basant sur les informations obtenues à partir des points AF environnants. Vous pouvez choisir un certain nombre de points AF, par exemple sur un Nikon D700, 9,21, 51 et 51(3D) points AF.
Vous pouvez également vérifier à tout instant l’état d’exposition sur l’écran de contrôle et dans le viseur et savoir ainsi si la photo est sous ou sur exposée avec vos réglages définis. Vous pouvez également mémoriser l’exposition automatique pour recomposer une photo après avoir mesuré l’exposition ou alors corriger celle-ci pour prendre des photos plus claires ou plus sombres.
Certains appareils proposent également la possibilité d’optimiser les images par des réglages internes en modifiant le contraste, la saturation, l’accentuation, la luminosité et la teinte. À essayer bien évidemment si vous trouvez vos images ternes ou manquant de ”reliefs”. Une autre fonction intéressante sur laquelle se pencher est le D-lighting qui vous permet de préserver les détails dans les hautes lumières et les ombres et créér des photos avec des contrastes naturels.
Voilà un petit d’horizon sur les principaux réglages d’un boîtier reflex qui vaut également pour la majorité des appareils photo. D’autres réglages sont également disponibles tel que par exemple, la réduction du bruit, à vous de chercher dans ce satané manuel. Mais retenez simplement qu’il n’y a pas de recettes miracles, il vous reste juste à expérimenter, exposer et déclencher !
Vous êtes un peu perdu dans tous ces réglages ? N’hésitez pas à venir nous rencontrer en magasin, nous vous expliquerons toutes ces notions et réglages ! Nos spécialistes photo ont tous l’expérience de la photographie et pratiquent continuellement celle-ci. Ils pourront vous orienter vers le choix d’un appareil, de ses performances et de ses possibilités en fonction de vos attentes et besoins !
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