Aujourd’hui je vous propose le test de l’Olympus OM-D E-M5 II que j’ai eu la chance de tester toute une journée. Déjà avec son design sympathique de reflex, il est attirant. Le toucher est vraiment bien, on y retrouve l’héritage des vieux boîtiers argentiques.
L’écran, qui plus est, est tactile, monté sur rotule, monopoint malheureusement bien que cela ne soit pas spécialement gênant dans la navigation dans les menus. En fait, le design général reste le même, les ingénieurs ont juste réajusté quelques détails tels que le levier de mise sous tension qui passe ainsi sur l’épaule gauche — comme sur l’E-M1 —, ou encore le sélecteur de mode qui dispose d’une touche de verrouillage afin d’éviter les changements intempestifs. La petite poignée gagne également en volume et avec le repose-pouce à l’arrière, l’E-M5 II tient bien en main.
Jetons un coup d’oeil dans le viseur, c’est le cas de le dire, et là, c’est top, l’E-M5 II bénéficie de l’excellent viseur électronique déjà présent sur l’E-M1. C’est, avec celui du Fujifilm X-T1, le meilleur de sa catégorie, avec un grossissement important et une belle finesse dans la restitution des détails.
A noter que l’E-M5 II est toujours tropicalisé, comme son prédécesseur, et qu’il dispose d’un châssis en alliage de magnésium.
Quant à l’autonomie, je n’ai pas eu le temps de la pousser au bout, mais celle-ci semble effectivement être relativement courte avec 300 vues, la stabilisation mécanique et le Wi-Fi semblent vraiment consommer rapidement la batterie.
Quant à la navigation dans les menus, fournie (trop fournie ?), certains la trouveront justement trop chargée, cela ne m’a pas spécialement gêné. Un utilisateur et passionné par Olympus me confiait, il y a peu, qu’il trouvait justement qu’il y a avait trop de réglages possibles, mais qu’en même temps, cela ouvrait des possibilités énormes. Chacun y trouvera certainement son bonheur…
Entre l’E-M5 et la version Mark II, il n’y a aucune évolution au niveau du capteur et du processeur de traitement des images. Vous retrouverez donc le capteur 4/3 et la puce TruePic VII.
Les images sont facilement exploitables jusqu’à 1 600 voire 3 200 ISO dans certaines conditions de faible luminosité bien que je conseille de travailler en RAW pour limiter le lissage inhérent à Olympus.
La stabilisation sur 5 axes de l’E-M5 II semble avoir été améliorée, Olympus annonçant un gain de 5 IL. Pour ma part, je table plus sur 3 à 4 IL, ce qui est plutôt pas mal. En vidéo, cette stabilisation est impressionnante.
Ne proposant pas l’enregistrement en 4K, l’E-M5 II fait un bond en vidéo par rapport à son prédécesseur, proposant du FullHD jusqu’à 60 images par seconde. A noter que la sortie HDMI n’est pas compressée. L’autofocus est rapide et pilotable sur l’écran tactile.
Venons-en à ce fameux mode 40 Mpx. Je répondrai Bluffant ! Les définitions disponibles – 40 Mpix en JPEG issu du boîtier et 63 Mpix en RAW – permettront à de nombreux photographes, qui pensaient les petits capteurs Micro 4/3 non adaptés au shoot de studio, à revoir leur avis. La qualité des images est vraiment bonne, le petit capteur de 16 Mpx tutoie voire dépasse ce que peut sortir un Nikon D810 en termes non seulement de définition, mais aussi de piqué d’image. Oui vraiment bluffant ! Par contre, ce mode est exploitable uniquement sur trépied et avec un sujet statique.
J’ai vraiment été enthousiasmé par cet Olympus OM-D E-M5 II. Rien que déjà, le bruit feutré du déclenchement m’a plu, son autofocus est rapide, la qualité d’image est bien là sans parler de son mode HD bluffant, et bien sûr, sa stabilisation sur 5 axes qui est vraiment performante. Je regrette cependant l’autonomie un peu courte et peut-être, pour certains, un menu trop fourni. Je le recommande à tout photographe cherchant la performance et la compacité. N’hésitez pas alors, à venir le découvrir et éventuellement le tester en magasin !
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