La scène se passe dans un petit théâtre. Il fait sombre, les acteurs sont concentrés. Dans l’obscurité, leurs visages rayonnent. Leurs corps dansent, jouent à cache-cache, tantôt apparaissent, tantôt disparaissent. Leurs yeux eux aussi scintillent ou s’éteignent. Les mots n’ont que peu d’importance, je les écoute à peine. Dans le clair-obscur viennent s’incarner les personnages. Tout doucement, leurs contours se dessinent devant mon objectif.
Accroupi, à genoux, couché ou debout, j’expérimente toutes les positions et tous les angles. Moi aussi, j’essaie à distance de rentrer dans la danse. Suivre leur rythme, l’anticiper puis se laisser distancer. Quel plaisir de saisir ses visages à la tire ! Ce n’est pas tous les jours que j’ai des modèles aussi expressifs à portée de main, alors j’en profite !
Tout à coup, une lumière blafarde écrase absolument tout, tout est là devant moi, les acteurs, le décor, les gens autour. La répétition est terminée.
Pour les aspects techniques, j’ai utilisé mon boitier Nikon D7oS avec un Nikkor AIS 5o mm 1.8 (30 ans d’âge!). Preuve par l’image qu’il n’est pas forcément nécessaire d’acheter un boitier de dernière génération pour faire du bon bouleau !!
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