La photo numérique a ceci de formidable qu’elle permet de prendre des photos de manière quasi compulsive sans avoir à se soucier (ou si peu) du nombre de clichés que l’on accumule. Pour moi qui ai suivi une formation exclusivement « argentique », c’est toujours un étonnement. J’adore faire de l’image, et une « petite » carte mémoire de 2 Go, pour un capteur « moyen » de 10 mégapixels, dépasse facilement les 200 photos, alors que les standards argentiques proposaient 24 ou 36 poses…
Mais le revers de la médaille, c’est l’accumulation de plusieurs centaines, voir plusieurs milliers de photos à l’intérieur du disque dur. Rapidement se pose le problème de la sélection, du classement et de la conservation des images. Même si leur sauvegarde n’est pas à priori une activité enthousiasmante, elle est néanmoins obligatoire si vous ne voulez pas perdre un jour ou l’autre la totalité de votre travail suite à une petite panne de disque dur par exemple.
Quelle stratégie de sauvegarde adopter ?
- Avoir de quoi stocker ses données : DVD, clés USB, disques durs externes que vous pouvez conserver à des endroits différents. La technologie 3,5 pouces atteint 2 To (2ooo Go) d’espace de stockage !! Les disques durs 2,5 pouces alimentés via USB sont plus mobiles et atteignent 5oo Go.
- Utiliser un logiciel spécialisé : Il existe quantité de logiciels de catalogage et de traitement de photo (ex. : Photoshop Elements , Lightroom, Aperture, Picasa, The Gimp). N’hésitez pas à essayer Picasa et The Gimp, ils sont entièrement gratuits.
- S’organiser : Dans la mesure du possible, effectuez un trie préliminaire de vos photos de manière à ne pas vous retrouvez avec une montagne d’images à traiter. Ce travail est d’ailleurs maintenant plus évident avec la montée en qualité des écrans des appareils photos. Grâce à leurs dimension et leur résolution, ils permettent d’apprécier directement la qualité d’une photo avant de la transférer sur votre ordinateur.
Au final, la photo reste toujours d’une manière ou d’une autre, quelque soit la technologie que l’on utilise, extrêmement liée à la question du temps. Je me dis souvent que le travail consistant à sélectionner nos meilleures images numériques correspond en fait à celui que l’on effectue « à la source » en argentique, directement à la prise de vue En numérique, on prend des photos de manière plus impulsive, avec un délais de réflexion beaucoup plus court qu’en argentique, en se disant que l’on a de la réserve et qu’il ne nous en coutera pas plus cher de faire 1 ou 10 clichés de la même scène. Alors qu’en utilisant une pellicule, on fonctionne à l’économie dans tous les sens du terme. Chaque pression sur le déclencheur est un compte à rebours vers la fin du film. Ce sont deux pratiques photographiques qui s’opposent et se complètent et qui au bout du compte sont dévoreuses de temps !
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