Si la photo était une fenêtre ouverte sur le monde, la macrophotographie (on utilise le plus souvent le terme macro) nous en révélerait son paysage le plus fantastique.
Sans effets spéciaux ni trucages, elle révolutionne le regard que nous portons sur les choses en bouleversant nos rapports d’échelles habituels. Elle a cela de magique qu’elle révèle ce qui demeure le plus souvent caché, pratiquement invisible à notre oeil, si bien que notre perception du quotidien et de l’anodin s’en trouve complètement métamorphosée. En rentrant toujours un peu plus au coeur des choses, je vais essayer cher lecteur, de t’exposer le plus simplement possible quelques uns des rouages de cette étrange mécanique. Le sujet étant vaste et parfois complexe, tu peux voir cet article comme une mise en bouche…
Les objectifs macro sont des objectifs à focale fixe aussi bien destinés à la photographie classique de sujets distants de grande taille, qu’à celle de petits objets extrêmement rapprochés. Ce qui les distingue particulièrement des autres optiques est qu’ils permettent d’obtenir au minimum un rapport de grossissement de 1:1 (taille du sujet sur le capteur : taille du sujet en réel). C’est-à-dire qu’1 cm mesuré sur l’image projetée sur le capteur correspond à 1 cm dans la réalité. Le champ visuel réellement couvert varie donc énormément en fonction de la taille des différents capteurs que l’on trouve dans les compacts ou les réflex. Dès lors, tout se joue à la prise de vue, le format d’agrandissement fournit par l’objectif macro est complètement indépendant du format de tirage final.
On trouve généralement 3 grandes familles d’objectifs macrophotographiques permettant de travailler à différentes distances du sujet: les 50/60mm permettant une mise au point à environ 20 cm de distance du sujet, les 100 mm à 30 cm et les 180/200 mm à une quarantaine de centimètres.
PS: Un grand merci à M. Montandon qui m’a permis d’utiliser sa photo pour illustrer mon article!!
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