Je profite de cet article consacré aux nouveautés en photo pour ce mois de janvier 2017, pour vous souhaiter tous mes vœux les plus photographiques qui soient ! Si si Monsieur, j’ai le droit jusqu’au 31 janvier !
L’année démarre avec d’excellentes nouvelles de la part de Fujifilm puisque ce fabricant ne nous annonce non pas une ni deux, mais trois nouveautés :
Et nous commençons par le petit frère du X-T2, j’ai nommé le X-T20.
Avec une plage de sensibilité en natif de 12800 ISO et 51200 ISO en étendue et un capteur Cmos X-Trans III de 24 Mpxl sans filtre passe-bas, un module autofocus à 325 points hérité du X-T2, 91 points pouvant être exploités simultanément, de la vidéo UHD avec un débit de 100 Mb/s, le même viseur que le X-T2 soit une visée à 100% avec un grossissement plus faible soit 0.62x contre 0.77x, un écran arrière tactile de 3″ et 1 040 000 points, orientable verticalement.
Le Fujifilm X-T20 comme son prédécesseur, le X-T10 se positionne pour un public amateur et propose nombre de réglages automatiques par une molette placée sur le dessus de l’appareil et permet d’accéder directement à diverses fonctions telles que la rafale ou même le bracketting ou encore un mode panoramique. Bien évidemment, le filtre noir et blanc Acros fait partie du voyage, une des nombreuses simulations de films argentiques qui font la réputation des boitiers Fujifilm. L’intervallomètre fait également partie des fonctionnalités dites créatives.
Le Fujifilm X-T20 sera disponible à partir de la mi-février au tarif de 999 CHF boitier nu et 1299 CHF avec l’objectif XC 18-55.
Fujifilm a également présenté le Fujifilm X100F, petit frère du X-Pro2, reprenant certaines spécifications de ce dernier. C’est donc le capteur APS-C CMOS X-Trans III de 24,3 Mpx (16Mpx sur le X100T) sans filtre passe-bas, associé au processeur X-Processor Pro qui officie désormais sur ce Fujifilm X100F, ce qui permet également à Fujufilm d’aligner toute sa gamme sur une même définition. Le système AF est hérité du X-T2, le Fujifilm X100F peut ainsi compter sur 325 points à détection de phase, qui travaillent par groupe de 91 (49 sur le X100T). L’objectif reste fixe à 23 mm f/2 équivalent à un 35 mm en 24×36 et nous constatons quelques évolutions ergonomiques ; il est désormais possible de changer directement la sensibilité grâce à une nouvelle couronne intégrée à la molette des vitesses, cette dernière laisse apparaître comme sur les anciens modèles argentiques une petite fenêtre pour le réglage de la sensibilité Iso. La correction d’exposition peut désormais s’effectuer jusqu’à +/- 5 IL grâce à une position C. À l’arrière, un joystick a été ajouté afin de faciliter la sélection du collimateur AF et pour terminer, toutes les touches ont été basculées sur la droite du boîtier afin de faciliter le pilotage d’une seule main. À noter que la simulation de film Acros fait enfin partie du voyage.
La sensibilité évolue également puisque la plage native de 200-12800 ISO peut être étendue à 100 et 51200 ISO. L’obturateur, de son côté, monte à 1/4 000s en mécanique et 1/32 000s en électronique, ce qui n’a pas changé. Côté vidéo, cependant, le Fujifilm X100F filme uniquement en Full HD, en 60p au mieux, mais pas de 4K contrairement au X-Pro2, ce qui peut sembler dommage.
L’écran arrière de 3 pouces embarque 1040000 points reste fixe et non tactile. Quant au viseur, celui-ci compte toujours 2360000 points, mais dorénavant, permet de zoomer sur la zone de visée en mode hybride.
Le Fujifilm X100F devrait être disponible dès la mi-février au prix annoncé de 1499 CHF.
Et pour en finir avec Fujifilm, voici le premier moyen format numérique de la marque, le Fujifilm GFX 50S, boîtier à visée électronique doté d’un capteur Cmos 43,8 x 32,9 mm de 51 Mpxl, au format 4/3, sans filtre passe-bas et épaulé par le processeur X-Processor Pro vu sur le X-Pro2 et le X-T2. Voici quelques-unes de ses spécificités : autofocus à détection de contraste, qui repose sur 117 collimateurs, sensibilité ISO native de 100 à 12 800 Iso, deux emplacements pour cartes SD, compatibles avec la norme UHS-II, obturateur déclenchant jusqu’à 1/4 000s (1/16 000s en mode électronique et une synchro flash jusqu’à 1/125s), écran LCD de 3.2 pouces, articulé comme le X-T2 avec une définition de 2.36 Mpts et surtout tactile, vidéo FulHd limitée à 25 i/s, une autonomie de 400 clichés.
Une des particularités de ce Fujifilm GFX 50S est son viseur amovible, ce qui permettra de le changer, car Fujifilm semble vouloir proposer de nouveaux viseurs.
En l’état, le viseur Oled est doté d’une définition de 3,69 Mpts avec un grossissement de 0,85x. L’adaptateur EVF-TL1 permettant de le faire pivoter à 90° lorsque l’on tient l’appareil à l’horizontale, ou à 45° en position verticale, est vendu séparément.
Le GFX 50S sortira au mois de mars, au prix de 7999 CHF.
2017 marque également les 100 ans de Nikon. Nous reviendrons plus amplement sur ce centenaire dans les prochaines semaines puisque Nikon a ouvert un site internet pour l’occasion et dévoilera tout au long de l’année, différentes informations sur son histoire, vous pouvez déjà découvrir le site internet dédié : http://www.nikon.com/100th/
Du côté de chez Panasonic, nous avons du lourd qui arrive avec l’annonce du tant attendu Panasonic LUMIX GH5 ! La référence en vidéo à moins de 2000 CHF fait son retour, je vous laisse juger : capteur 4/3 Live MOS de 20 Mpxl dépourvu de filtre passe-bas, accompagné d’un nouveau processeur Venus Engine annoncé comme 30 % plus rapide que celui du GH4, une plage ISO de 100 à 25 600 ISO en mode étendu, capteur stabilisé sur 5 axes et optique stabilisée sur 2 axes, boitier tropicalisé, un mode économique permettant d’atteindre avec une seule batterie, 800 à 900 clichés, un module AF disposant de 225 zones AF extrêmement rapides, la prise de vue en rafale à 12 i/s en AF-S et à 9 i/s en AF-C, un mode Photo 6K, évolution du Photo 4K, autorisant la prise de vue en 18 Mpxls à 30 i/s. l’UHD et la 4K à 60 i/s avec un débit variant de 100 à 150 Mbps, le All-Intra, sorte d’équivalent du RAW en 10bits avec un débit de 400Mbps (il fera son apparition avec une mise à jour du firmware prévue pour juillet 2017), la compatibilité avec des objectifs anamorphiques, la sortie Time Code via l’HDMI ou le contrôle de l’enregistrement par la sortie HDMI et j’en passe !
Le GH5 devrait être disponible à partir de la mi-mars à 2499 CHF (boîtier nu) ou à 2999 CHF (avec une optique Leica 12-60 mm f/2,8-4). Le grip sera, quant à lui, vendu 449 CHF.
Il est à remarquer que Panasonic nous vend un appareil qui, pourrions-nous dire, n’est pas abouti ou du moins avec des spécifications qui ne sont pas intégrées à l’achat dans le boitier et planifie déjà les fonctionnalités à venir :
– Enregistrement en Full HD 4:2:2 10 bits : mise à jour en avril 2017 ;
– Enregistrement en 4K 4:2:2 10 bits ALL-Intra : mise à jour 2e semestre 2017 ;
– Enregistrement en Full HD 4:2:2 10 bits ALL-Intra : mise à jour 2e semestre 2017 ;
– Enregistrement haute résolution anamorphique : mise à jour 2e semestre 2017 ;
– Enregistrement en 4K HDR grâce au standard Hybrid Log Gamma : mise à jour 2e semestre 2017.
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