Ce sont des termes dont vous avez déjà entendu parler. Focale, vignetage, distorsions entre autres, font partie du langage photographique. Voici donc quelques petites notions concernant les objectifs.
La focale
Une focale correspond à un angle de champ – ou angle de vision – couvert par l’appareil équipé de l’objectif. Plus la focale est importante, plus l’angle de champ est réduit : on parle de longue focale. À l’inverse, plus la focale est courte, plus l’angle de champ est large : on parle de grand-angle. Par exemple un Canon EF 24mm f/2.8 possède un angle de champ horizontal de 74 degrés, vertical de 53 degrés et diagonal de 84 degrés.
Le vignetage
Tous les objectifs donnent une image dont la périphérie, et particulièrement les coins, est plus ou moins sombre. Le vignetage se mesure en IL (Indice de Lumination) : la valeur indiquée mesure la différence, en IL, entre la quantité de lumière reçue par les bords et celle reçue au centre.
Distorsions
Les objectifs ont tendance à « tordre la réalité ». On rencontre deux types de distorsions géométriques : les distorsions en coussinets et les distorsions en barillets.
La profondeur de champ
Suivant les réglages ffectuees sur l’objectif, focale et ouverture, la profondeur de champ correspond à la zone entre le premier plan net et le dernier plan net c’est-à-dire la zone de l’image où tout ce qui s’y trouve est net. Retenez simplement que plus l’ouverture est grande ( le f petit) et plus la profondeur de champ ou zone de netteté est petite. A contrario, plus l’ouverture est petite ( le f grand ) et plus la profondeur de champ est grande.
Stabilisation
Le principe d’un stabilisateur optique est simple : l’objectif est équipé d’une petite lentille montée sur un système de micromoteurs qui lui permet d’être mobile, c’est-à-dire de pouvoir bouger dans deux directions : verticale et horizontale. Ces micromoteurs sont actionnés grâce à un système gyroscopique qui détecte les moindres mouvements de l’objectif (et donc du bras du photographe), et les compense afin de les corriger. Très schématiquement, si on monte très légèrement son appareil vers le haut, la lentille dans l’objectif se déplace vers le bas et les deux mouvements s’annulent d’un point de vue optique : c’est comme si on n’avait pas bougé.
Bokeh
Le bokeh est à mettre en relation avec la profondeur de champ. On peut le comparer à la « qualité » du flou ou encore à la manière dont l’objectif passe du net au flou – notion très subjective, même si certains éléments permettent de prévoir les choses – sur des images à faible profondeur de champ. Il dépend de nombreux paramètres dont principalement la conception de l’objectif, la forme et la taille du diaphragme.
Distance minimale de mise au point
La distance minimale de mise au point est la distance minimale entre votre sujet et la lentille et votre objectif à laquelle votre sujet sera net. En dessous de cette limite, la mise au point ne peut se faire. Par exemple, un Nikon DX 18-140 f/3.5-5.6 à une distance minimale de mise au point de 45 cm.
Certains clients s’étonnent parfois de la différence de tarif entre différents objectifs. Généralement, vous en avez pour votre argent, les objectifs haut de gamme proposent des performances optiques supérieures avec par exemple, peu de vignetage et de distorsion et généralement une ouverture lumineuse. N’hésitez à venir tester un objectif avec votre boîtier en magasin pour mieux comprendre ces notions. Dans le jargon du métier de photographe, on dit souvent qu’il est préférable d’avoir un bon caillou et un mauvais boîtier qu’un mauvais objectif monte sur un bon boîtier…
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